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 Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -

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Elenwë
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Elenwë


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MessageSujet: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeLun 21 Avr 2008, 12:03

Chapitre 1

C’était la rentrée des classes, tout le monde était heureux de revoir les amis qu’il n’avait pas vus pendant deux mois. Enfin, un seul ne l’était pas, car personne ne l’aimait. Il entamait sa troisième année en Brevet Technicien Dessinateur Maquettiste option Arts Graphiques, il regarda ses camarades de classe tour à tour, puis il soupira. Les élèves le dévisageaient. Même si le jeune garçon ne disait rien, il sentait que ses camarades étaient contre lui et qu’ils n’allaient rien faire cette année pour y remédier. Le proviseur fit l’appel des élèves de la section du solitaire, dès qu’il entendit son nom de famille et son prénom, il se leva et alla rejoindre ses camarades.
- Hey ! Elenwë !
- Oui ?
- Prêt pour la dernière année ?
- Si on veut. De toute façon si je travaille bien tout le long de l’année, je peux l’avoir, car ils vont regarder nos notes.
- C’est ce que disent les professeurs... Enfin...

L’élève alla rejoindre ses amis. Elenwë avait dix neuf ans, il était châtain aux yeux verts, et mesurait un mètre soixante cinq. Il était mince. Habillé d’un jean bleu et d’un tee-shirt blanc à manche court, il portait également des baskets grises. Dès que l’appel fut fini, le professeur principal décida de prendre la classe en photo devant un mur où l’on pouvait apercevoir de la végétation. Dès que ce fut fait, les élèves partirent en direction de la salle de cours de travaux professionnels. Elenwë s’installa à la première table près de la porte, puis il dit à son professeur.
- Madame ?
- Oui, Elenwë ?
- Suis-je dans le premier groupe ?
- Je l’ignore.
- Mais... J’ai demandé le changement.
- Je ne connais pas les groupes, comment se fait-il que tu les saches ?

Elenwë ne comprenait pas, il refusait d’être dans le groupe qu’il avait eu durant les deux premières années, il commença à avoir des doutes à propos de la répartition des clans. Le professeur principal dit la répartition des catégories, le jeune garçon était complètement abattu quand il apprit qu’il était toujours dans le même groupe. Son changement n’avait pas été pris en compte. Elle leur distribua leur emploi du temps, ils avaient huit heures de cours par jour, sauf le Jeudi où il finissait une heure plus tôt. Après la distribution des cartes du lycée, de cantine et du carnet de correspondance. Tout le monde prit le chemin du retour.
---------------------------------------------------------------------------------
Dès qu’on pénétra dans l’appartement de la famille d’Elenwë, on vit une commode qui était sur la droite, plus loin, un coin cuisine aménagée dans le salon, salle à manger. Au fond, il y avait une fenêtre qui faisait toute la longueur du salon. Sur la droite, un couloir qui conduit à la chambre des parents du jeune garçon, c’était la première porte sur la droite, juste en face la salle de bain, à côté les toilettes et au bout du couloir la chambre d’Elenwë.
Le jeune garçon regarda le blason de sa famille, qui était au-dessus de la commode. Celui-ci était en forme de cercle, il était argenté, les quatre points cardinaux étaient de formes hexagonales, pour le nord c’était un glaçon, le sud un soleil, l’est une fleur et l’ouest une feuille. Le nord et l’ouest étaient séparés du sud et de l’est par un bâton, qui avait une forme assez étrange, car au bout il y avait une sphère qui avait les symboles qui remplaçaient le nord et le sud. Entre l’est et le sud, un livre y était présent, il était de couleur verte et une inscription en lettre dorée y était inscrite au milieu, elle portait le nom : « Livre des Secrets ». Elenwë pensait que les couleurs du bâton ont dû disparaître avec le temps. Une voix le fit sortir de sa contemplation, il se retourna et vit son père. Ce dernier ressemblait beaucoup à son fils, déjà par la taille et le physique.
-Elenwë... Toujours a contemplé le blason de notre famille, à ce que je vois.
-Oui, je me demande ce que signifie cet objet.

Il lui montra le bâton.
-Ah ! Le sceptre... J’ignore complètement ce qu’il signifie.
-Où sont passées les couleurs ?
-Ca c’est un mystère, quand on l’a reçu, il n’avait pas de couleur.
-Etrange...
- Au faîte comment s'est passée ta prérentrée?
-Horrible ! Je n’ai pas changé de groupe.

Elenwë alla dans la cuisine, il prit du pain et du chocolat pour se faire une tartine. Il s’assit à la table, son père vint le rejoindre.
-Elenwë... Je n’aime pas te voir dans cet état.
-C’est de leur faute aussi.
-Tu devrais demander le changement avec un de tes camarades, peut-être que quelqu’un qui fait partit du premier groupe veut aller dans le deuxième.
-D’accord, je demanderais demain.

Son père lui sourit, Elenwë le regarda, il adorait voir ses parents sourire, il regarda la pendule qui était accrochée au-dessus de la porte d’entrée, dans quelques minutes sa mère allait arrivé pour le déjeuné, il rangea son goûter et il mit le couvert. Son père fit le repas, il travaillait comme vendeur dans une confiserie, quant à sa mère elle était orthophoniste, elle allait dans différentes écoles pour donner des cours.
Dès que le jeune garçon eut fini de dresser la table, il alla à côté de son père et il regardait ce qu’il préparait.
-Elenwë ?

Le jeune garçon le regarda.


Dernière édition par Elenwë le Lun 08 Fév 2010, 10:24, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeLun 21 Avr 2008, 12:04

Voilà la suite... il est trop long, alors j'ai dû le coupé.

- Oui ?
- Qu’as-tu prévu cet après-midi ?
- Regardé si j’ai tout mon matériel, soit je lis...

Son père fit une petite grimace.
- J’ai dit une bêtise, demanda Elenwë.
- Ne prononce jamais le mot livre, ou tout ce qui se rapporte à ce mot, compris ?
- Oui, papa, désolé... sinon... je joue aux jeux vidéo ou alors j’écris.
- Pourquoi en passerais tu pas ton après avec ta mère, je crois qu’elle n’a pas de rendez-vous. Vous pourrez vous balader.
- Bonne idée ! Je lui demanderais cet après-midi.

A ce moment là sa mère entra, c’était une femme à fière allure, elle avait remonté ses cheveux châtains en un chignon, elle avait les yeux verts comme son mari et son fils. Elle portait un tailleur violet qui tirait sur le bleu nuit. Elle enleva sa veste, elle l’accrocha sur la porte manteau et elle alla embrasser Elenwë et son mari. Elle regarda le plat qui cuisait.
- Que nous as-tu préparé de bon ?
- Du riz et du poisson cuit à la vapeur.

Elle regarda son fils, il avait le regard triste, elle mit ses deux mains sur les épaules d’Elenwë, il la regarda.
- Que t’arrives t’il mon chéri ?
- Rien...
- Yuki t’a grondé.

Elenwë étouffa un petit rire et il regarda son père avec son regard mignon.
- Sympas !

Il regarda le plat.
- On va pouvoir passé à table.

Ils s’asseyaient et commencèrent à manger. Elenwë avait toujours l’air triste, il demanda à son père.
- Pourquoi n’aimes tu pas lire ?

Yuki le regarda avec un regard noir.
- Que t’ai-je dit ?
- C’est juste une question, j’ai le droit de savoir, non ?
- Je n’ai jamais aimé, point final à la ligne.

Elenwë n’insista pas et il continua son repas. Sa mère prit la parole.
- Au fait, comment s’est passée ta prérentrée ?
- C'est-à-dire... que... heu...

Il regarda son père avec un air de chien battu, en espérant trouver de l’aide, mais Yuki ne le dévisagea même pas. Elenwë tourna la tête et contempla sa mère qui attendait la réponse de son fils. Il soupira et lui répondit.
- Je suis dans le même groupe, mais...
- Tu es encore dans ce groupe, pourtant tu avais demandé le changement, non ?
- Oui, mais...
- Mais ?
- Dès demain, je vais le demander.
- J’espère qu’ils seront plus gentils avec toi.
- Je l’espère aussi.

A la fin du repas, Elenwë aida sa mère à faire la vaisselle, son père vint le voir et lui tapota gentiment la tête. Son fils la releva, le regarda et lui fit un sourire affectionné, histoire de se faire pardonner. Dès que Yuki eut fini de leur dire au revoir, il claqua la porte et s’en alla à son travail. Le jeune homme regarda sa mère, elle le toisa et lui adressa un sourire.
- Qu’as-tu prévu cet après-midi ?
- On peut se promener ? Il fait beau.
- Bien sûr !
- Dis moi, vont-ils accepter mon changement ?
- Je pense, il faut juste que tu trouves un camarade qui accepte. Dis toi, que tu vas faire plaisirs à quelqu’un.
- J’espère que Régis va ma laisser tranquille.
- Ah ! Oui ! Depuis la première année, il te fais des misères, si je ne me trompe pas, et puis...
- On est différent...

Sa mère le regarda, elle ne savait pas ce qu’elle devait lui répondre, Elenwë cassa le silence.
- Que t’arrives t’il ?
- Rien du tout, c’est ta réponse qui m’a surpris.
- C’est juste un avis, mais... je suis trop gentil, du coup tout le monde en profite, surtout lui.
- Selon toi, ton différencement c’est ta gentillesse.
- Exactement. Pensais tu à autre chose ?
- Non, pas du tout.

Le téléphone se mit à sonner. Sa mère s’essuya les mains et alla répondre. Elenwë en profita pour aller sur l’ordinateur qui se trouve dans le salon, il consulta son courrier.
- Tiens, mon ami faute d’orthographe m’a écrit... Voyons voir...

Il lit le message, mais comme il a beaucoup de mal à comprendre une phrase, il attendit que sa mère ait fini avec le téléphone, pour lui demander de l’aide. Dès qu’elle eut raccroché, Elenwë l’interpella, elle alla vers lui.
- Oui, Elenwë ?
- Comment traduirais tu cette phrase : « Proche tout les émisions que on aime vient d’autre émision passé » ?
- Hum.... Je dirais : « Presque toutes les émissions qu’on aime proviennent d’émissions passés ».
- Merci, maman !
- Il en fait toujours autant, non ?
- Hélas ! Oui. Ça fait cinq ans que je me tue a corrigé ses fautes. Cinq ans qu’il me gronde comme du poisson pourri, j’en ai marre.
- Tu as oublié que ça fait cinq ans qu’il se moque de toi, en guise de remerciement.
- Oui, tu as raison.
- Tu devrais abandonner.
- J’aimerais ressembler à Finwë.
- Peut-être qu’elle pourra t’aider.
- Question : « Qui a appelé ? »
- Elenwë...

Elle lui ébouriffa les cheveux et lui répondit que c’est Yuki. Il avait oublié de donner son horaire et qu’il allait rentrer sur les coups de sept heures du soir. Elenwë regarda l’heure, il était déjà seize heures, le téléphone se remit à sonner, le garçon se précipita pour répondre.
- Allo ?
- Bonjour, Elenwë, comment vas-tu ?
- Bonjour, tonton Tomoki, je vais très bien et toi ?
- Pareil. Es-ce que Téra est là ?
- Oui.
- Peux tu me la passer ?
- Bien sûr, ne quitte pas.
- Merci.

Elenwë donna le combiné à sa mère, il alla dans sa chambre. Elle était de taille moyenne, sur la gauche, il y avait un bureau qui était sous une fenêtre, si bien que dès qu’on levait la tête on pouvait admiré le ciel, juste à côté son armoire, en face sa bibliothèque. A côté de la porte, une petite table de chevet et contre le mur son lit qui était orienté vers le nord. Il prit un livre que son oncle lui avait offert pour son anniversaire, il le fourra dans son sac à dos et prépara ses affaires pour le lendemain. Dès qu’il eut fini, il retourna dans la cuisine et prépara ses éternels petits pains aux laits fourrés au chocolat. Sa mère le rejoignit, rangea la vaisselle et lui dit que les cousins viendront Dimanche. Elenwë était heureux, il espérait que le Jeudi et le Vendredi passerait rapidement.
- Il va falloir que tu t’avances, lui avait dit sa mère.
- De toute façon ce n’est que le début.
- Commence à réviser tes leçons au moins.
- D’accord..., dit Elenwë avec un ton d’agacement.
- Allons... ne fais pas cette tête, je sais que tu n’aimes pas, mais pense à ton avenir.
- J’y pense ne t’en fais pas.

Il lui fit son plus beau sourire, sa mère le lui rendit, puis il partit dans sa chambre et il revint avec un jeu de carte. Pendant toute la partie de la crapette, Elenwë ne put détacher ses yeux d’une photo où il y avait Yuki, Téra, Tomoki, sa tante et Finwë qui était dans les bras de sa tante et lui, qui était assis au pied de ses parents. Tout le monde avait l’air heureux, ils étaient devant un magnifique château, sa base était de couleur blanche, à dire qu’elles était grises habituellement, un pont levis était abaissé, pourtant le jeune garçon ne vit aucune douve, comme si c’était un objet de décoration, di coup Elenwë put voir une gigantesque porte en bois, elle avait des dessins gravés, mais le jeune homme ne voyait pas ce qu’ils représentaient.
Trois tours finissaient cette magnifique forteresse, elles étaient de couleurs différentes, de gauche à droite il pouvait voir une tour bleue, une verte et une rouge. Elenwë se posait toujours la même question, où se trouvait ce magnifique château ? Car il n’en avait vu de semblable. Sa mère remarqua le regard posé de son fils sur le cliché, elle se leva, prit le cadre dans ses mains et le tendit à son enfant. Il la remercia, il se remit à la contempler, après un bref silence, il posa à sa mère la question qui lui trottait dans la tête depuis un certain temps.
- Elenwë... On te le dira, je te le promets.
- Quand ?
- Le moment venu, pour l’instant il est trop tôt.
- Dis le moi, s’il te plaît.

Il lui fit son regard mignon, sa mère lui sourit.
- Il vaut mieux que tu ignores le nom pour le moment.

Elle regarda la partie et elle fit signe à son fils pour lui indiquer que c’était à son tour. Il joua, tout en se demandant ce que sa mère lui cachait, quel était donc cette région ou ce pays ? Telle était la question que se posait Elenwë. L’heure était déjà bien avancée, il était presque dix neuf heures quand ils eurent fini la partie. Le jeune homme mit le couvert, après avoir reposé la photo sur la commode, juste en dessous du blason de sa famille, Téra faisait la cuisine.
- Maman ?
- Oui ?
- J’avais quel âge sur la photo, ainsi que Finwë ?
- Tu avis trois ans, tu as toujours gardé ce sourire plein de tendresse et de gaieté. Quant à ta cousine, elle devait avoir quelques mois.

Il alla dans sa chambre, il prit le bouquin qu’il avait glissé dans son sac, et il commença à lire allongé sur son lit. Quelqu’un rentra dans sa chambre sans faire de bruit, il mit sa main sur l’épaule du jeune homme, ce dernier sursauta, il tourna la tête en direction de l’individu, c’était son père, il lui sourit, referma son livre et il s’assit. Yuki fit de même et il regarda Elenwë.
- Tu lis toujours à ce que je vois... Comment fais tu ?
- Bonne question... On peut dire que j’ai toujours adoré.
- C’est surtout mon frère qui t’a poussé.
- Peut-être... dis moi, comment se nomme l’endroit, où on peut contempler ce château blanc aux trois tours de différentes couleurs ?

Il y eut un silence, Elenwë regarda son père qui avait un regard dans le vague, il lui tapota gentiment le bras. Son paternel sortit de sa rêverie, il le dévisagea et lui sourit. Son fils prit la parole, il avait l’air inquiet.
- Es-ce que tu vas bien ?
- Excuse moi, j’étais dans la lune.
- Où se trouve ce pays ?
- Elenwë... Vaut mieux que tu ne sois pas au courant, c’est pour ton bien.
- S’il te plaît ! Je te jure que je ne le dirais à personne, dit-il en faisant son regard très mignon.
- Nada !
- Je t’en supplie !
- Que tu es impatient... J’ai l’impression de me revoir à ton âge.

Elenwë tourna la tête en direction de sa table de nuit, son père lui ébouriffa les cheveux, le jeune homme le regarda avec son regard d’enfant.
- Que t’arrives t’il, Elenwë ?
- J’ai peur pour demain.
- Allons, ne t’en fais pas... tout va bien se passé.

La voix de Téra retentit pour leur indiquer que le repas était prêt, le garçon mangea en pensant à sa journée qui allait être horrible. Même les histoires drôles de Yuki ne changèrent pas les pensées d’Elenwë. Une fois le repas finit, il débarrassa, alla dans sa chambre, prit son pyjama, alla dans la salle de bain et se lava. Dès qu’il eut finit, il embrassa ses parents qui regardaient un film, il leur souhaita une excellente nuit, puis il s’étendit sur son lit, après avoir mit son réveil et éteint sa lumière de chevet. Il se glissa dans ses draps et s’endormit.
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeLun 21 Avr 2008, 15:04

Sinon, j'ai mis le premier chapitre sur mon Deviant^^, alors... le voilà^^.

http://linkdezelda.deviantart.com/

Le chapitre 2 est aussi en ligne^^.

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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 22 Avr 2008, 08:54

lui, il marche !!!
Et y a toujours quelques fautes de style comme dirais ma prof de français.
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 22 Avr 2008, 09:43

Oh! Peux tu me les cités s'il te plaît^^, ça pourrais m'aider^^.

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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 22 Avr 2008, 10:26

J'le fait dès que j'arrive à ouvrir les yeux, je posterais dans le topic prévue pour (fan fic Elenwë). @+
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 22 Avr 2008, 15:40

Ok plus de post ici seulment elenwe si elle veut metre la suite.
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008, 07:44

Bon... pour le chapitre deux: http://linkdezelda.deviantart.com/art/Le-Mistral-chapitre-2-83513239

Début du chapitre trois^^.

Chapitre 3


Ariane alla réveiller Elenwë, il ouvrit légèrement les yeux, la regarda et lui sourit avant de se rendormir. La jeune fille le secoua violemment, il émit un petit gémissement plaintif, ouvrit de nouveau les yeux en lui envoyant un regard noir.
- Allez ! Debout fainéant, lui dit-elle.
- Quelle heure est-il ?
- Tout juste six heures.
- ... Je me lève dans une heure.
- Elenwë... l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
- J’ai encore sommeil, lui dit-il avant de se rendormir.

Ariane abandonna, alla préparer le petit déjeuner, au bout d’un moment une douce odeur de pain grillé flotta dans l’air, ce qui finit par réveiller le jeune garçon, il s’assit, s’étira et se frotta les yeux comme un enfant. Il la regarda, elle ne fit pas attention à lui, car elle était en pleine préparation d’haricot blanc sur toast, Elenwë profita de l’occupation de son amie pour aller dans sa chambre. Il prit ses vêtements, alla dans la salle de bain, se changea, en sortit et alla demander à Ariane si elle avait besoin d’aide. Elle lui répondit par la négation, car elle avait déjà fini, ils s’installèrent à table et discutèrent de tout et de rien. Dès que le repas toucha à sa fin, ils débarrassèrent et firent la vaisselle, en faisant attention de ne pas réveiller les parents du jeune garçon. Ils prirent leurs affaires, quittèrent l’immeuble et marchèrent tranquillement en direction du métropolitain. Dès qu’ils furent installés dans le train, Elenwë s’était assis à côté d’Ariane et la regarda.
- J’espère que tes parents ne t’en voudront pas, d’avoir dormi chez moi.
- Ne t’en fais pas, Elenwë.

Elle le regarda à son tour, lui sourit et il le lui rendit.
- Oh ! J’y pense... Mon père t’a dit que tu devais rester discrète, pourquoi ?
- Pour que mes parents, mes voisins et les amis de mes parents ne me voient pas. Je suppose que tu dois deviner que je me suis enfouie dans leur dos...
- Mais bien sûr...
- Ils étaient partis dans un restaurant, et j’ai put m’enfuir.
- Tu as eu beaucoup de chance.

Il regarda le paysage qui défilait sous ses yeux, il était persuadé que la jeune fille possédait un secret, sûrement le même que ses parents, mais il n’en était pas sûr à cent pour cent. Ils arrivèrent à leur station, ils descendirent et se dirigèrent vers leur école. Arrivé à destination, les grilles étaient fermées, Elenwë regarda sa montre, elle indiquait huit heures moins vingt, il alla s’asseoir sur un banc, Ariane s’installa à côté de lui, il la regarda en lui décochant un regard noir, mais elle s’était naturellement endormie en posant sa tête sur l’épaule de son ami. Il poussa un petit soupir, fouilla dans son sac en faisant attention de ne pas réveiller la jeune fille, il prit ses feuilles et continua son roman. Régis arriva, il les regarda discrètement en faisant un petit sourire au coin, Elenwë qui avait trouvé le fil de l’écriture ne fit pas attention à lui. Un peu plus tard, la bande de son pire ennemi fut complète, ils commencèrent à faire des messes basses à propos des deux amis. De temps en temps, Elenwë relevait la tête de son écrit, car il décernait le mot « couple », il se demandait à qui faisait allusion son pire ennemi. A un moment donné, son rival marcha vers eux, le jeune garçon eu le réflexe de tout cacher dans son sac, Ariane se réveilla à cause des mouvements de son ami, elle retira sa tête et le regarda en se demandant pourquoi il avait un regard rempli de haine. Dès qu’elle vit l’ombre de Régis se dessiner au sol, elle releva la tête et lui lança un regard noir.
- Je ne vais rien lui faire, dit-il à Ariane.
- Que veux tu ? Lui demanda la jeune fille.
- Puis-je parler à Elenwë ?
- NON !

Elle plaqua Elenwë contre elle, ce dernier se mit à rougir légèrement, son rival partit avec un sourire qui allait jusqu’aux oreilles, le jeune garçon commença à craindre le pire, Régis allait sûrement raconté des bêtises à leur sujet et la nouvelle va faire le tour de la classe. Les grilles finirent par s’ouvrir, il se dégagea de l’étreinte d’Ariane, courra, s’installa sur les marches qui conduisaient à la cour supérieur. Il ressortit ses pages d’écritures et continua son récit. Quelques minutes plus tard, quelqu’un s’assit à côté de lui, il pensait que c’était Ariane, aussi fit-il comme s’il n’avait rien vu, la personne l’interpella avec une pointe d’inquiétude, il la regarda et lui sourit. C’était sa jeune cousine, elle avait l’habitude de l’appelé de cette manière.
- Bonjour, Finwë, comment vas-tu ?
- Je vais très bien, et toi ?
- Si on veut, dit-il en baissant la tête.
- Oh ! Ne sois pas triste. Au faîtes à quelle heure manges tu ?
- Onze heures et demi, et toi ?
- Midi et demi.
- Quel dommage, on ne mangera pas ensemble.
- Elenwë...

Elle lui ébouriffa gentiment les cheveux, il releva la tête et lui sourit. La sonnerie retentit, les deux cousins se promirent de se retrouver lors de la prochaine récréation, puis ils de dirigèrent vers leurs classes respectives, Elenwë regarda partir Finwë avec un air de chien battu. A peine fut-il arrivé devant sa pièce de cour, que tous ses camarades l’entourèrent et le harcelèrent de question. Le lycéen n’avait pas tord, Régis leur avait raconté qu’Ariane sortait avec Elenwë, elle n’aurais jamais dû se comporté de cette manière, il ne daigna pas répondre aux questions, il décocha un regard noir envers la jeune fille, il fallait qu’il lui parle mais dans un endroit tranquille. Leur professeur arriva, il ouvrit la salle de dessin, fit signe à la classe de rentrer et Régis s’installa à côté du jeune garçon.
- Depuis quand êtes vous ensemble ?
- On ne sort pas ensemble, lui dit-il avec une pointe d’énervement dans la voix.
- Si tu le dis... Pourtant on ne dirait pas, vous étiez si mignon quand vous attendiez que les grilles s’ouvrent, et on dirait que ça ne te déplaisait pas qu’elle dorme sur ton épaule.

Elenwë voulut répliquer, mais le professeur se mit a parlé, il leur dit qu’ils iraient au bois en raison du beau temps, à peine furent-ils sortis de leur salle que Régis commençait a raconté la « nouvelle » à des élèves de leur établissement, Elenwë baissa la tête, il aimait de moins en moins la tournure que prenait cette histoire et il espérait qu’elle ne parviendrait pas aux oreilles de sa cousine. En direction du bois, Ariane attrapa le bras de son ami, elle le regarda tristement, on sentait qu’elle s’en voulait de s’être comportée de cette manière, le jeune garçon la regarda et lui fit un faible sourire. Dès qu’ils arrivèrent à l’endroit convenu, Elenwë se balada à travers le fourré, dès qu’il trouva un coin près d’un ruisseau, loin de tout le monde, il décida de s’y installer et il admira le paysage. Quelques minutes plus tard, Ariane arriva, elle s’assit à côté de lui et le regarda. Elle se demandait ce qu’il lui avait prit de l’avoir plaqué contre elle, à cause de son geste, personne ne les laisse tranquille, elle regarda le paysage qui s’étendait sous ses yeux, elle sentit les larmes lui monté aux yeux, elle baissa les yeux et mit ses mains sur ces derniers. Elenwë l’entendit sangloter, il la regarda et il mit sa main sur l’épaule de la jeune fille pour essayer de la calmée. Elle le regarda et essuya ses larmes.
- Ariane... Il ne faut pas te mettre dans cet état.
- Elenwë... Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m’a prit.
- Ne t’en fais pas, Ariane, sur le moment je t’en ai voulu, mais maintenant je me dit que ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. De plus, je trouve que c’est un peu idiot de se disputer pour si peu. J’espère que Finwë ne sera pas au courant.

Ariane était heureuse qu’Elenwë ne lui en voulût pas, elle se retint de ne pas le serrer contre elle. Le jeune garçon mit ses jambes contre son torse, il fouilla dans sa pochette à dessin, sortit son carnet de croquis, le posa sur ses genoux et commença a dessiner sans lever de sa feuille. Ariane regarda discrètement ce qu’il dessinait, il avait gribouillé une forêt qui longeait une rivière, de l’autre côté au second plan, on pouvait voir le château qui se trouvait sur la photo de famille d’Elenwë, il remarqua que son amie admirait son travail, il la regarda lui sourit et elle le lui rendit. Il contempla de nouveau son ouvrage, l’enleva de son bloc, il releva la tête et brandit son dessin face à lui.
- C’est bizarre..., dit-il.
- Quoi donc ?
- Je ne connais pas ce pays, mais j’ai encore quelques souvenirs.
- En tout cas, tu dessines très bien.

Il lui sourit, rangea rapidement son dessin, car il avait aperçut son professeur qui arrivait dans leur direction. Pendant ce temps, dans son lycée, la rumeur courait toujours comme une mauvaise onde, elle finit par arriver aux oreilles de Finwë. Au début, elle pensait que les terminales de sa section parlaient de quelqu’un d’autre, mais lorsqu’elle entendit le prénom de son cousin, elle regarda le groupe, s’y dirigea et les regarda avec de grands yeux et la bouche ouverte, car elle venait d’entendre qu’il sortait avec une de fille de sa classe. Quelques filles se mirent a rigolé, la lycéenne le remarqua, se redresse et reprit une position normale.
- Toi aussi tu t’intéresses à ce genre de sujet, Finwë ? Lui demanda une camarade de sa classe.
- Hum... Si on veut... J’ai cru avoir entendu le prénom Elenwë, mais finalement je pense que...
- Justement, on parlait de lui, d’ailleurs on ignorait que c’était ton cousin... en tout cas, il paraît qu’il sort avec une fille de sa classe qui se nomme Ariane.
- C’est faux !

Finwë n’attendit pas la réponse, elle alla se laisser choir sur une chaise, elle n’avait pas le courage d’aller demander à son cousin des explications et elle baissa la tête. Une des filles de terminales décida d’aller la voir, elle avait de la peine pour la cousine d’Elenwë, elle s’accroupie et la regarda.
- Il ne faut pas croire tout ceux qu’on raconte, je connais la plupart des terminales de Brevet Technicien Dessinateur Maquettiste option Arts Graphiques, même si je ne les côtoie jamais, mais... C’est toujours les même que j’entends, et bizarrement... c’est l’une des première fois que j’entends le prénom Elenwë.

Finwë la regarda, il s’agissait d’une jeune fille qui avait de magnifiques cheveux blonds ondulés qui lui arrivaient à la taille. Ses magnifiques yeux bleus reflétaient la tranquillité et la confiance. Elle était vêtue d’une robe bleue qui lui arrivait au genou, elle portait des bottes violettes avec des ficelles bleues qui serpentaient. La cousine d’Elenwë pensa directement qu’elle avait cousu son vêtement ainsi que ses chaussures, elle finit par lui répondre.
- A croire que mon cousin est discret.
- Oh ! C’est votre cousin ?
- Et oui... J’ai un cousin gamin, adorateur de confiserie et de gâteaux, mais bon... il est très gentil dans le fond. Au faîte vous pouvez me tutoyer, je me prénomme Finwë.
- Enchanté Finwë, je me nomme Luna.
- Enchanté ! Au faîte, j’ai une petite question... Qui a lancé cette nouvelle ? Car ce n’est pas le genre de mon cousin de sortir avec une fille de sa classe.
- Hum... Je pense que c’est Régis qui a rapporté cette « nouvelle », je crois qu’il ne s’entend pas très bien avec ses camarades de classe qui ne le suive pas. Et puis... c’est bien son genre de lancer ce genre de reproche
- Tu as l’air de bien le connaître.
- Oh ! Ce ne sont que des bruits de couloir. D’ailleurs, j’ignore si c’est vrai, mais depuis que je suis arrivée ici... c’est à dire trois ans, il n’arrête pas d’embêter un garçon de sa classe.
- Elenwë...
- Alors c’est donc vrai !
- Et oui...
- Raison de plus que Régis envoie cette histoire pour rendre ton cousin mal à l’aise.
- Sûrement.

Les deux filles se sourirent, la sonnerie retentit signe que les élèves devaient regagner leur classe respective, car la récréation venait de se terminer. Finwë et Luna se firent la promesse de déjeuner ensemble, le groupe des terminales partit et le professeur de la classe de la lycéenne arriva. L’institutrice leur expliqua le travail, la pluie commença à taper contre les carreaux, la jeune fille la regarda d’un air pensif, l’enseignante l’interpella, Finwë tourna la tête et replongea dans sa leçon. Elle espérait que son cousin allait bien et qu’il n’avait pas trop de problème avec Régis. Au bois, toute la classe d’Elenwë s’était abritée sous un porche, l’averse battait son plein, le jeune garçon regardait son rival qui faisait des messes basses à ses camarades de classe, Ariane posa délicatement sa main sur l’épaule de son ami, sur le moment il fut surpris, il tourna la tête et la regarda avec un air attristé.
- Ne t’en fais pas... je suis sûre qu’il te laissera tranquille maintenant, lui dit Ariane.
- Tu rigoles ? Je suis sûr qu’il raconte n’importe quoi à notre sujet.
- S’il le fait... c’est juste pour t’énerver... fais comme s’il n’existait pas et ignore le.
- Mais...
- Fais ce que je te dis.

Il regarda de nouveau la pluie, il s’assit, sortit un crayon, son bloc de dessin et commença à gribouiller. Ariane s’installa à côté de lui, regarda ce qu’il dessinait et bientôt se fut toute la classe qui s’était agglutiné autours de lui. Elenwë ne fit pas attention, car il s’appliquait à dessiner la photo de sa famille devant le château, il essayait de n’oublier aucun détail, son amie était toujours émerveillée devant les dessins qu’il faisait, mais ce qui était surprenant c’était qu’il ignorait tout de ce monde. Elle quitta sa contemplation, remarqua que tous les élèves s’étaient agglutinés autours d’eux, fit un petit sourire et tenta un coup d’œil envers Régis. Ce dernier n’avait pas l’air d’être en admiration, il avait plutôt le regard de quelqu’un qui tentait qui préparait un mauvais coup tordu. Dès qu’Elenwë eut fini son œuvre, il la détacha de son bloc, releva la tête et mit son travail à la hauteur de ses yeux. Il reposa son ouvrage sur son bloc, fouilla dans son sac à dos et en sortit sa trousse de crayons de couleurs. Il prenait une palette de la même nuance, tout d’abord il posait la teinte la plus claire, ensuite la moyenne pour les ombres et il les intensifiaient avec la plus foncée. Le professeur de dessin regarda le travail d’Elenwë, alors que le lycéen esquissait rapidement la pluie, il releva la tête et regarda autours de lui. Il fut étonné de voir autant de monde qui l’entourait son instituteur s’agenouilla pour être à la hauteur de son élève, ce dernier posa ses yeux sur son professeur et lui fit un petit sourire.
- C’est magnifique ce que tu as dessiné, lui dit son maître.
- Merci ! Lui répondit le jeune garçon en affichant son plus beau sourire.
- Pourrais-je le gardé ?
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008, 07:44

Le sourire d’Elenwë s’effaça d’un coup, il regarda de nouveau son travail, il détestait donner des originaux, surtout que celui-ci était particulier, car il représentait la photo de sa famille dans un endroit qu’il aimerait bien connaître, il admira de nouveau son professeur avec un regard triste et lui répondit qu’il ne voulait pas. Il glissa son dessin dans la pochette où il rangeait habituellement son écrit. Tout le monde le regardait bizarrement, ils avaient l’impression que ce dessin était toute sa vie, le jeune garçon savait ce que pensait ses camarades, il avait l’habitude que tout le monde le considérait comme un étranger, et ne pas donner un dessin personnelle quand le professeur lui demandait, lui valait à chaque fois des représailles. Il regarda Régis, il était toujours impassible, il semblait réfléchir à un coup tordu, Elenwë haussa les épaules, il regarda Ariane qui lui sourit et il le lui rendit. Leur professeur était triste à cause de la réponse de son élève, mais en même temps il comprenait l’avis du garçon, peut-être que son œuvre allait finir sur le mur de son appartement, il regarda sa montre, il constata qu’ils avaient dépassé l’heure du repas et le signala à ses élèves qu’ils allaient mangé à midi et demi. Elenwë était heureux d’apprendre cette nouvelle, car il allait déjeuner avec sa cousine. Toute la classe prit ses affaires et quittèrent le bois. Arrivé devant leur lycée, le jeune garçon aperçut sa cousine qui semblait attendre quelqu’un, il commença à l’interpeller en lui faisant de grands signes, la jeune fille entendit son prénom, se retourna, vit son cousin et lui sourit. A ce moment là, Régis se mit à courir en direction de la lycéenne, il la plaqua contre lui et mit un cutter sous la gorge de Finwë. Elle commençait a avoir peur, son cœur battait la chamade, elle regardait son cousin avec des larmes aux yeux, elle espérait qu’il allait la sauvée. Quant à son agresseur, il regardait le cousin de sa victime avec un regard noir, personne n’osait bouger et Régis se mit à crier à l’attention d’Elenwë, histoire de se faire entendre.
- Vas-y ! Saisons, montre moi ton pouvoir.

Elenwë était surpris, il ne comprenait pas les paroles de son ennemi, de quel pouvoir parlait-il ? Le jeune garçon décida de regarder Ariane qui envoyait un regard noir envers Régis. Il prêta de nouveau son attention sur sa cousine qui avait perdue connaissance, il remarqua qu’un filet de sang s’était mit à couler, il commença a courir en direction de son rival pour le frappé, sans qu’il ne puisse comprendre, il vit les saisons se déchaîner autours de lui, son pire ennemi se mit à sourire, il lâcha là jeune fille et se mit à courir dans la direction opposé à celle du jeune garçon. Elenwë sentit une bouffée de chaleur qui commençait à l’envahir, il ferma les yeux et se laissa tomber. Finwë qui avait retrouvé ses esprits courra dans sa direction, essaya de le rattraper tant bien que mal, Luna venait de sortir du lycée et elle alla prêter main forte à la jeune fille. Son amie la remercia, elles le déposèrent délicatement sur le sol, Elenwë n’avait toujours pas repris connaissance, la copine de Finwë décida d’aller chercher un tissu imbibé d’eau, conseilla à la cousine du jeune garçon de rester auprès de lui, la lycéenne regarda Luna partir, reporta son attention sur son cher cousin, lui caressa les cheveux et elle fixa Ariane qui était toujours surprise par la réaction d’Elenwë.
- Si elle sortait avec mon cousin, elle serait venue m’aider, or... Elle reste à sa place en se demandant ce qu’il s’est passé... Donc Régis a raconté n’importe quoi pour mettre Elenwë mal à l’aise, donc Luna avait raison, pensa t’elle en souriant au coin.

Quelques minutes plus tard, Luna revint, tendit une étoffe imbibée d’eau à Finwë pour qu’elle nettoie sa plaie et elle en mit une autre sur le front d’Elenwë. La jeune fille la remercia et commença à tamponner sa blessure. Au bout d’un moment, le lycéen ferma ses yeux un peu plus fort, les ouvrit lentement, regarda sa cousine qui s’était penchée au-dessus de lui qui lui souriait, il le lui rendit, il tourna la tête et regarda Luna.
- Un ange ?
- Non... Pas du tout, lui répondit-elle en rigolant.

Elenwë l’imita, il adorait voir les gens rigoler, il s’arrêta car il commençait à se sentir faible, les deux filles l’aidèrent à s’asseoir et Luna lui donna un biscuit. Il la remercia et commença a mangé. Finwë regardait Ariane qui semblait attendre que son amie s’en aille pour leur parler, mais elle finit par tourner les talons et s’en alla. La jeune fille avait dû mal à comprendre et elle reporta son attention sur son cousin et la lycéenne.
- On dirait que vous allez mieux, dit Luna à Elenwë.
- « Vous » ?
- Oh ! Je suis désolée... J’ai prit l’habitude de vouvoyer les personnes, quand je ne connais pas leur prénom... Je suis sincèrement navrée si je vous ai blessé.
- Pas du tout ! Je me nomme Elenwë, Elenwë Saisons et vous êtes ?
- Enchanté Elenwë ! Je me prénomme Luna.

Il lui sourit, baissa la tête et se massa frénétiquement son poignet gauche. Il avait l’impression qu’on lui avait mit un bracelet, mais qu’on lui avait rapidement enlevé, il regarda les filles et leur sourit.
- Quelque chose ne va pas, Elenwë ? Lui demanda sa cousine.
- C’est bizarre... J’ai cru sentir quelque chose... Comme un bracelet.
- J’ai dû te serré le poignet un peu fort, je m’en excuse, lui répondit Luna.
- Oh ! Ce n’est pas grave.

Il lui sourit et elle le lui rendit. Finwë se remémora le moment où son cousin tombait dans les pommes, aucune des deux filles ne lui avaient serré le poignet et elle se creusa la tête pour comprendre. Tout d’un coup, elle se souvint d’avoir vu un bracelet au poignet gauche de son cousin, mais il n’était pas resté longtemps, elle se souvint d’une énorme pierre qui avait un dessin dessus, mais elle ignorait ce qu’il représentait, de part et d’autres se trouvait deux petits cubes et le bracelet était tressé. Ce qui l’énervait, c’est qu’elle n’avait pas retenu les couleurs. Elenwë lui tapota gentiment l’épaule, elle secoua la tête et le regarda.
- Que veux tu, Elenwë ?
- Je pense qu’on va devoir manger dehors, il est déjà une heure moins vingt cinq, et je suis sûr que les grilles sont fermées.
- Je pense que vous devriez rentrer chez vous.

Les deux cousins se tournèrent en direction de Luna, elle avait l’air triste et sérieuse en même temps. Elenwë fut le premier à prendre la parole.
- Mais... Que racontes tu, Luna ?
- Il faut que vous rentriez avant qu’il ne soit trop tard.
- Mais... Luna... On va être absent toute une après-midi, sans aucun motif valable, dit Finwë.
- Ce qu’il s’est passé à l’instant n’est pas dû au hasard, Régis connaissait le pouvoir d’Elenwë et...
- Quel pouvoir ? Questionna le jeune garçon.
- Sans que tu t’en rendes compte, tu l’as appelé quand tu t’es précipité vers Régis.

Elle marqua un temps de pose, Elenwë se souvint des saisons qui se déchaînaient autours de lui, serait-ce donc le fruit de son pouvoir, il regarda Luna et lui fit signe de poursuivre. Elle semblait de plus en plus triste, et elle continua son récit.
- Je connaissais aussi vos deux pouvoirs.

Finwë fut surprise, elle ignorait qu’elle avait un pouvoir, elle demanda à Luna par quel moyen elle a put le deviner.
- Quand je t’ai rencontré la première fois, j’ai senti que tu dégageais une aura... magique, si on peut dire. Pour Elenwë – elle le regarda – je l’ai su quand tu es tombé dans les pommes et quand je t’ai rattrapé. De plus, j’avais senti de la magie qui planait dans l’air et... – elle baissa la tête – je suis arrivée au moment où tu t’écroulais.
- Luna.... Pourquoi devrions nous rentrer. Lui questionna le jeune garçon.

Elle releva la tête et le regarda. Des larmes commencèrent à couler le long des joues de Luna, elle les essuya avec sa manche et elle s’excusa. Elle répondit à la question du jeune garçon.
- J’ai peur que tes parents, ainsi que ceux de Finwë, ont eu un problème. Je vous demande gentiment de rentrer chez vous... Si vous voulez me voir ensuite, je vous attendrais dans le bois.

Elle leur adressa un signe d’au revoir et courra en direction du bosquet. Les deux cousins se regardèrent et décidèrent d’écouter les sages paroles de Luna. Ils se mirent à courir jusqu’au métropolitain, dès qu’ils furent sur le quai, ils s’assirent sur les sièges et reprirent leur souffle.
- Finwë... J’espère que Luna n’était pas sérieuse.
- Je l’espère aussi.
- Que va-t-on devenir si nos parents ne sont plus là ?
- Ne parle pas de malheur, s’il te plaît...
- Excuse moi... Iras tu au rendez-vous de Luna ?
- Oui, je pense qu’elle doit nous dire quelque chose.

Le métro arriva, ils montèrent et s’asseyaient côte à côte. Elenwë en profita pour se reposer, il posa sa tête sur l’épaule de sa cousine, elle lui sourit, le secoua gentiment quand le train arriva à la station du jeune garçon, il écarquilla les yeux, il ne pensait pas qu’il allait arriver aussi rapidement, il remercia Finwë, prit ses affaires et de dépêcha de descendre. A peine fut-il sur le quai que les portes se refermèrent, il poussa un petit soupir et courra en direction de sa maison, en espérant que tout va bien. Dès qu’il arriva devant son appartement, il remarqua que la porte était ouverte, il la poussa calmement et entra. Il laissa tomber ses affaires, fit des grands yeux en ouvrant la bouche. Une vision d’horreur s’étalait devant ses yeux, tous les objets étaient brisés, les meubles découpés et les fauteuils étaient en lambeaux. Il se ressaisit, parmi les débris il ramassa la photo de sa famille et la glissa dans sa poche. Il alla en direction de sa chambre, mais une lumière rouge qui clignotait l’arrêta, il tourna la tête, elle provenait de la pièce de ses parents, vu que la porte était entrebâillée, il la poussa avec précaution en essayant de faire le moins de bruit possible et il tenta un coup d’œil. Il avait des larmes aux yeux en voyant l’état des lieux, le lit avait été éventré, la coiffeuse de sa mère a été renversé, des morceaux de verres recouvraient le sol, il se demandait ce que cherchait le voleur, c’est alors que la lumière se mit a brillé de plus en plus fort, il mit sa main devant ses yeux pour ne pas être aveuglé. Au bout d’un moment la clarté commençait à se faire plus douce, il retira sa main et il remarqua qu’elle venait de dessous le lit de ses parents. Il y alla en faisant attention où il mettait les pieds, arrivé devant la couchette, il s’allongea sur le ventre, glissa la main et essaya d’attraper l’objet... en vain. Il entendit la porte d’entrée claquée, ainsi que des bruits de pas, il se dépêcha de rentrer, heurta un objet et poussa un petit cri. La personne ayant entendu le son rentra dans la chambre, elle regarda aux alentours, comme elle ne vit personne, elle se baissa et chercha Elenwë. Le jeune garçon ne bougea pas, la peur le paralysait, il décida de serrer l’objet contre lui, une douce chaleur commença a se propagé en lui, l’individu passa devant la cachette du lycée, ce dernier retint sa respiration. La personne se releva et quitta la pièce. Dès qu’Elenwë entendit la porte se refermé, il quitta sa cachette, mais la personne courra vers lui et le prit par le T-shirt. Le jeune garçon avait de plus en plus peur, il tenait toujours sa trouvaille, son agresseur le remarqua, elle décida de lui prendre, mais le lycéen le serrait fermement. Ce dernier regarda son agresseur, il avait une cape à capuchon noir, de plus sa capuche lui descendait jusqu’au nez. L’individu décida de l’amener dans le salon, enfin... ce qu’il en restait du moins. Elenwë tenta de regarder ce qu’il tenait, mais il avait beaucoup de mal, dès qu’ils arrivèrent dans le séjour, vu qu’il n’y avait plus de place pour s’asseoir, ils restèrent au milieu et la personne fixa le jeune garçon.
- Antalë anim i Scieptria.
- ...
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008, 18:37

Le lycéen ne comprenait pas ce qu’il lui disait c’est alors qu’il essaya de lui prendre l’objet, mais Elenwë le serrait de plus en plus fort, il n’avait aucune envie de lui, laissé, c’est alors que son agresseur abandonna, mais il leva la main pour le frappé. Le jeune garçon ferma les yeux, une lumière rouge sortit de sa trouvaille, la personne poussa un cri, il lâcha Elenwë qui retomba sur son fessier et son agresseur quitta rapidement l’appartement. Le lycéen se releva, s’épousseta et regarda l’objet qu’il tenait dans sa main. Il s’agissait du sceptre qui figurait sur le blason, de sa famille, le manche était bleu foncé, le bout était arrondi et avant d’arriver à une sphère, il était incurvé vers le haut et il était doré. Quant à la boule, des bandes dorées partaient de l’incurvation pour rejoindre trois creux, étant donné que le dernier était comblé par un cercle de couleur rouge, où figurait le dessin d’un soleil blanc, de plus ils étaient reliés entre eux par des bandes dorées, la sphère était bleue foncée. Une petite boule était placée au sommet de cette dernière, elle était dorée, il le posa sur le sol et il lui arrivait au niveau du bassin. Il décida de le montrer à son oncle, en espérant qu’il pourrait l’aider, il plaqua le sceptre dans son dos, afficha un étonnement car l’objet tenait tout seul, quitta son appartement et courra en direction de celui de son oncle, en espérant qu’il ne s’était rien passé de mal. Des personnes encapuchonnées le virent et elles décidèrent de le suivre discrètement, en mettant le plus d’écart possible entre eux et le jeune garçon. Dès qu’Elenwë arriva devant la maison de son oncle et de sa tante, il commença à carillonner en tambourinant à la porte. Sa tante vint lui ouvrir et elle évita de justesse le coup de poing du jeune garçon. Elle avait de magnifique cheveu châtain clair qui lui descendait jusqu’à la taille, elle portait un haut à col roulé et à manches longues violets. Il était relié à la jupe par des ficelles dorées qui descendait le long de ses hanches et qui arrivaient à une ceinture dorée. La jupe lui arrivait un peu au-dessus des genoux.
- Salut ! Tantine Saria.
- Elenwë ? Mais... Que fais tu là, et surtout avec le Sceptre ?
- Il est joli, n’est-ce pas ? Tonton Tomoki est là ?
- Bien sûr, il est...

Mais sans attendre la réponse, il alla frapper à la porte du bureau de son oncle, il entendit une voix étouffée qui le pria de rentrer, il ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Les bibliothèques étaient remplies de livre, Elenwë adorait cet endroit, il regarda son oncle qui était occupé, le jeune garçon toussa légèrement, Tomoki le regarda avec de grands yeux, il quitta sa table de travail et ferma la porte violemment. Son neveu avait dû mal à comprendre la réaction de son oncle. Ce dernier vint le voir et il serra les épaules du garçon.
- Elenwë... As-tu perdu la tête ?
- Non... Pourquoi ?
- Ce Sceptre... Dis moi que tu l’as transformé en porte-clé.
- Non... Pourquoi ?

Elenwë secoua son neveu violemment, Elenwë commençait à avoir un haut le cœur, son oncle le remarqua, s’arrêta, mais il lui serrait les épaules de plus en plus fort.
- Elenwë ! Tu es complètement fou ma parole.... Ou alors c’est Yuki.
- Tonton, tu me fais mal... Et papa n’y est pour rien, quand je suis rentré chez moi, l’appartement était sans dessus dessous, de plus ma mère n’était pas là, d’habitude elle est présente le midi... et je ne pense pas que mon père ait put s’en échapper...

Elenwë poussa un petit cri de douleur, son oncle desserra son étreinte, son neveu le remercia et il continua son récit.
- Tout ce que j’ai trouvé c’est ce Sceptre, d’ailleurs une personne le voulait, mais quelque chose l’a effrayé, car il m’a lâché et il est partit en courrant.

Elenwë prit son Sceptre et le regarda.
- Qu’as t’il de si extraordinaire ?
- Il détient le...

Mais Tomoki n’eut pas le temps de finir sa phrase que sa fille entra, elle regarda son père puis son cousin qui tenait un objet étrange à la main, elle leur fit un faible sourire, referma la porte et alla à leur rencontre. Tomoki la regarda en se demandant ce qu’elle voulait, déjà qu’elle avait raté des cours en leur criant qu’un danger les guettait, peut-être qu’elle avait raison puisqu’un malheur s’était abattu sur la famille d’Elenwë. Tout d’un coup, ils entendirent Saria crié, Finwë se précipita vers la porte, mais son père l’en empêcha, des bruits de cassage se firent entendre, Tomoki fouilla rapidement dans les bibliothèques en jetant des livres à droite et à gauche. Les deux cousins devaient se baisser de nombreuses fois, pour ne pas se prendre un livre en pleine figure. Les bruits de pas se firent de plus en plus distinct et Elenwë brandit son Sceptre en direction de la porte.
- Ne fais pas l’idiot, Elenwë, tu ne sais pas t’en servir, lui chuchota Tomoki.

Le jeune garçon regarda son oncle, il serrait contre lui un livre vert avec les quatre coins dorés, il le donna à Finwë qui l’imita. Des personnes essayaient de démolir la porte, les deux cousins allèrent dans un coin, l’oncle d’Elenwë les regarda et alla les voir. Des fissures commençaient à apparaître, Tomoki regarda la fenêtre qui était ouverte, il poussa Elenwë et Finwë vers la seule issue qui était disponible, mais les deux cousins refusèrent de le laisser seul.
- Allez vous-en... Vous êtes en danger.
- Mais... Toi aussi, lui répondis sa fille.
- C’est surtout vous deux...
- On ne veut pas te laisser seul... Je peux te protéger.
- Tu es gentil, Elenwë, mais il faut que vous partez.

Il les poussa, les deux cousins tombèrent dans le jardin, ils regardèrent Tomoki avec un regard triste, ce dernier leur fit signe de partir, Elenwë prit la main de Finwë et coururent sans se retourner, avec des larmes aux yeux. Tomoki leur souriait, mais il reçu un coup sur la tête ce qui lui fait perdre connaissance. Une des personnes regarda à la fenêtre, mais les deux cousins étaient déjà bien loin. Elenwë et Finwë étaient dans le bois, ils s’étaient assis au pied d’un arbre pour reprendre leur souffle, se regardèrent avec une mine attristée et ils se demandaient ce qui leur arrivait. En attendant Luna, le jeune garçon regarda son sceptre, l’agita, le tapa contre le sol, mais rien ne se passa. Il regarda sa cousine avec un air déçu, mais cette dernière ne le remarqua pas, car elle était occupée à feuilleter frénétiquement son livre, mais les pages demeuraient blanches, elle le referma et dévisagea son cousin. Elenwë regarda le bouquin, afficha un air surpris, car sur la couverture on pouvait lire : « Livre des Secrets », de plus il ressemblait à celui qui se trouvait sur le blason de leur famille et il reporta son regard sur Finwë. Ils devaient se rendre à l’évidence, ils ne connaissaient pas le fonctionnement de leurs objets, Elenwë tourna la tête, regarda devant lui en se demandant ce qui avait bien put effrayé son agresseur, c’est alors qu’une voix le fit sortir de sa rêverie.
- Oh ! Vous êtes là !

Ils tournèrent la tête et virent Luna qui leur souriait. Ils lui firent un faible sourire, elle vint s’asseoir en face des deux cousins et ils lui racontèrent leur terrible mésaventure. La jeune fille les écouta sans dire un mot, dès qu’ils eurent fini, elle baissa la tête et commença a pleuré. Elenwë tenta de la consolée, elle le dégagea gentiment, lui murmura un faible désolé, le regarda et lui fit un petit sourire.
- Luna tu n’as rien à te reprocher... lui dit Finwë.
- J’aurais dû vous prévenir...
- Luna...

Elle regarda Elenwë qui avait posé sa main sur l’épaule de la jeune fille.
- Oui, Elenwë ?
- Il ne faut pas que tu te mettes dans cet état, on ne peut pas revenir en arrière, ce qui est fait est fait.

Il retira sa main et lui sourit. Elle le lui rendit, Elenwë se leva, retourna s’entraîner avec son sceptre, mais sans résultat. Luna alla le voir, elle aimerait tant l’aider, mais elle ne connaissait aucune formule et elle poussa un petit soupir. Le jeune garçon la regarda, lui sourit, admira de nouveau son arme, les paroles de son oncle lui revenait en mémoire : « Il détient le... », Il s’assit tout en continuant a fixé son objet, en se demandant ce que voulait lui dire Tomoki, la jeune fille s’assit devant lui et lui demanda à quoi il pensait. Le lycéen sortit de sa rêverie et la regarda.
- Je pensais à une phrase que mon oncle m’avait dite, de plus... Je me demande ce qui a fait fuir mon agresseur. Au moment où j’avais fermé les yeux, j’ai juste sentit une sorte de chaleur qui se propageait dans mon corps.
- Tu as peut-être sentit le pouvoir de ton Sceptre – elle lui montra le cercle rouge – c’est peut-être lui que tu as ressentit et qui t’as défendu.
- Peut-être et si c’est le cas... Je suis sûr que je peux l’appelé en utilisant une formule. Comment faire ?

Ils se regardèrent, Luna afficha un air déçu, elle était si triste de ne pas pouvoir l’aider et elle finit par baisser la tête. Elenwë se leva, lui tourna le dos et recommença son entraînement. Finwë continuait a feuilleté son livre, elle entendit du bruit dans son dos, elle regarda les deux amis, le son recommença, on dirait que quelque chose marchait sur des branches mortes, elle décida de suivre le craquement. A mesure qu’elle s’enfonçait dans le bois, elle entendait de moins en moins les incantation de son cousin, bientôt seul le silence pesant l’entourait, elle tourna sur elle-même, la peur commençait à la gagner, elle interpella son cousin, mais seul l’écho de sa voix lui répondit, elle finit par s’asseoir et plaqua ses genoux contre sa poitrine. Elle regarda de nouveau son livre, le feuilleta, mais sans résultat les pages demeuraient blanches, elle le posa sur le sol, mit sa main dessus et leva la tête pour admirer le ciel.
- On dirait que tu ne vas pas fort, Finwë.

La jeune fille mit sa tête droite, se leva et regarda autours d’elle. Finwë ne vit rien, elle se mit a marcher, mais au moment où elle voulait poser son pied, la voix se fit de nouveau entendre, elle reposa son pied à son emplacement initial, une petite fée se mit a volé devant elle, la jeune fille tendit la main pour que la créature s’y posa et dès qu’elle mit ses pieds sur la main de Finwë, elle la regarda. La fée portait une fleur clochette en guise de chapeau, son haut était fait de petites feuilles, deux grandes feuilles partaient des épaules et lui arrivaient à la taille. Sa jupe était aussi une fleur clochette et ses chaussures étaient en feuille, tout comme ses gants. Elle était blonde vénitienne et avait de magnifiques verts. C’était la première fois que Finwë en voyait une, elle remarqua que les ailes de la créature étaient dentelées et avait les mêmes dessins que sur des ailes de papillons. Elle quitta sa contemplation, lui sourit et lui demanda comment elle connaissait son prénom.
- Je te le dirais quand ton cousin me trouvera et je t’aiderais pour ton livre.
- Oh ! Je peux aller le chercher.
- Tu t’es perdue... De plus, tu n’es plus dans la forêt où tu étais avec Elenwë.
- Où est-on ?
- Regarde autours de toi, tu es déjà venu ici. Je suis sûre que tu t’en rappelles, en tout cas je ne bougerais pas d’ici, je vous attendrais.

Finwë regarda de nouveau autours d’elle essayant de se remémorer ce lieu, elle vit la fée qui partait dans une direction, la jeune fille la suivit et arriva dans une clairière baignée de lumière. Un piédestal se trouvait au milieu, une épée y était figée et la créature s’était assise sur le pommeau de l’arme. La lycéenne se trouvait dans la forêt qui était autrefois peuplée par des elfes, fées, licornes et d’autres créatures fantastiques. Elle se souvint de cet endroit, s’assit et ferma les yeux pour se remémorer ce souvenir. Elle se revoit à l’âge de cinq ans, son cousin en avait huit et ils couraient tous les deux. Elenwë aperçut l’épée, il monta sur le socle, tenta de retirer l’arme, en vain. Il dit à Finwë qu’il devait sûrement lui manquer du courage. Au loin, ils entendirent la voix de leurs parents qui les interpellaient, le garçon descendit, prit sa cousine par la main et se mirent à courir. Malheureusement elle avait trébuché, son cousin avait réussi à se rattraper, il essayait de la portée, mais il avait beaucoup de mal. Il la déposa sur le sol et commença a appelé ses parents. Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivé, prirent Finwë dans leur bras et ébouriffèrent gentiment les cheveux d’Elenwë.
- Brocéliande, murmura t’elle.
- Pardon ?

Elle ouvrit les yeux, elle était revenue dans le bois, son cousin se tenait devant elle, il avait l’air inquiet, une luciole rouge volait à côté de lui et le jour commençait à décliner pour faire place à la nuit.
- Finwë... Tu vas bien ? Tu nous as fait peur.
- Oui, ne t’en fais pas. Que s’est-il passé ?
- Au moment où je faisais des incantations, Luna t’as vu tombée comme une pierre, elle s’est précipitée vers toi, a prit ta tête et la posée délicatement dans l’herbe. J’ai accouru avec Siahunël – il désigna la luciole – c’est l’esprit de l’été... Bon... C’est une fée masculine, mais quand la nuit tombe, il devient une luciole. Pour en revenir à ton « sommeil », si on peut le désigner par ce mot, on t’a appelé, mais en vain. Luna est repartie chez elle, à cause de l’heure et reviendra demain matin.
- Excuse moi, Elenwë, je ne voulais pas t’inquiéter... Mais je sais où se trouve ta prochaine saison.
- Brocéliande... Je suppose, puisque c’est le mot que tu as murmuré.
- Exactement.

Elle lui sourit et il le lui rendit. Il l’emmena en direction d’une cabane qu’il avait construit en attendant le réveil de sa cousine. Elle était heureuse, car ils avaient un abri contre la pluie. Ils rentrèrent dans la hutte et s’endormirent.
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeJeu 25 Déc 2008, 17:14

Bon... petit bonus qui n'a vraiment rien à voir
avec l'histoire, je l'ai fait directement au PC^^", car je voulais
vraiment en faire une pour marquer un évènement é__è. Bon la voilà^^:


La nuit était sur le point de tombée, pour le moment un magnifique
soleil orangé baignait la plaine enneigée, et les fleuves renvoyaient
quelques éclats. De plus les tours du château se mettaient à luire sous
la clarté. Il était décoré de toute part, signe que Noël approchait.
Pendant ce temps là, Elenwë balayait les quelques épines de sapin et
les poussaient dans le feu qui crépitait dans la cheminée. Il alla
s'asseoir et prit un livre. Un peu plus tard il entendit une porte
claqué, il leva la tête de son roman et regarda la personne qui était
entrée. Il s'agissait d'un enfant avec une énorme mèche qui lui cachait
les yeux ainsi que le bout du nez, on avait l'impression qu'il venait
tout juste de se lever à cause de ses cheveux en fouillis. Il était
vêtu d'un pyjama bleu et il traînait une peluche renard. Il avança
tranquillement en direction du sang mêlé en se grattant l'oeil avec sa
main valide. Le demi elfe alla à sa rencontre, le prit dans ses bras et
le regarda.

- On dirait que tu as sommeil, lui répondit Elenwë.

- Pas encore... J'aimerais que tu me racontes une histoire, s'il te plaît.

- Elwë...

- S'il te plaît, papa.


Elenwë lui sourit et ils s'installèrent tout deux devant le feu. Le
sang mêlé regarda l'enfant et commença a lui raconter le récit qu'il
avait en tête.


- Il était une fois dans un petit village, une fille qui ne croyait
pas du tout en l'existence du Père Noël, pour elle, ce n'était rien
d'autre qu'une légende qui avait été inventé. Pourtant, alors qu'elle
attendait des amis à l'abri de la neige, elle décida d'aller sur la
rue, mais à ce moment là, elle entendit comme un... hum... bruit de
chevaux qui freinent sur la neige. Elle s'agenouilla pour éviter le
choc, c'est alors qu'une lanterne vint l'éclairer, elle tourna la tête.
De magnifique rennes se tenaient devant elle, la fillette se redressa
et voulu savoir qui était dans ce carrosse. A mesure qu'elle marchait,
elle remarqua que c'était un traîneau, qui était tenu par un homme
barbu, assez gros et bedonnant. Il s'agissait du Père Noël, mais il
avait l'air d'être mal en point. Un petit lutin tout de vert vêtu
l'accompagnait, il regarda la fillette et lui répondit.

- Excusez le, il ne voit plus tellement bien. Il cassé ses lunettes un peu plus tôt et...

- Je n'en est que faire de vos histoires, la prochaine fois il faudra avoir des doubles sur soi, non mais...


Le lutin fut surpris, c'était la première fois qu'il entendait
quelqu'un s'exprimer de cette façon. Il regarda son patron qui lançait
un regard noir à la jeune fille, enfin... de ce qu'il voyait et il lui
répondit.

- Ecoute... nous sommes venus pour te recruter.

- Pardon? C'est une blague là... lui répondit t'elle.

- Pas du tout, renchérit le lutin, vu que le Père Noël a cassé ses lunettes nous pensons que tu pourras nous aider.


Sur le moment la fillette eu une hésitation. Elle n'avait pas le
droit de monter dans un véhicule avec un inconnu, car il pouvait lui en
couter la vie. Mais bon, qui pouvait avoir peur d'une personne qui
était déguisé en Père Noël, elle monta dans le traîneau. Le lutin lui
recommanda de bien se tenir. Elle s'exécuta. L'elfe fit claquer le
fouet au-dessus des animaux qui se mirent a courir, après quelques
mètres ils commencèrent à s'envoler. La jeune fille regarda les maisons
qui commençaient à disparaître sous les nuages... Sous les nuages? Elle
ignorait comment elle pouvait encore respirer, peut-être que la magie
de Noël y était pour quelque chose. Le traîneau commença a piqué. La
fille s'accrocha solidement. Après plusieurs rebond, ils finirent par
atterrirent dans un pays enneigé ou seule une immense bâtisse
apparaissait. Elle toisa le lutin.

- Alors... On ne peut pas voir...

- C'est surtout pour les cadeaux.

- Mais bien sûr...


L'elfe haussa les épaules, il la regarda et lui fit signe de les
suivre alors qu'ils avançaient en direction du bâtiment. Elle les
suivit, elle écarquilla ses yeux, c'était magnifique. Elle voyait avec
quel acharnement les lutins faisait les jouets. Elle était presque
émerveillée, elle continua à les suivre. Elle entra dans le bureau du
Père Noël, après tout elle devait savoir ce qu'elle devait faire.
L'homme en rouge alla à son bureau, en sortit une feuille et la montra
à la fille. Elle lu attentivement et accepta. Son but était de
distribué les cadeaux à la place du barbu. Il lui donna une tenue et
lui fit signe d'aller se changer dans la pièce d'à côté. C'est ce
qu'elle fit. Quand elle en sortit, elle était vêtu d'un robe rouge qui
lui arrivait aux genoux. Le Père Noël la regarda et ils repartirent en
direction du traîneau qui a été comblé de cadeaux entre temps. Ils y
montèrent, le lutin refit claquer le fouet et ils décollèrent de
nouveau. Comme la fillette connaissait très bien certaines villes, elle
put l'aider facilement. Dès que la tournée fut fini, ils revinrent et
le Père Noël regarda la jeune fille. Elle alla de nouveau se changer et
revint auprès du traîneau.

- Merci de m'avoir aidé.

- Pas de quoi, j'ai beaucoup aimé ce petit tour d'horizon.

- Maintenant, tu as droit à un seul vœu.


Elle se mit à réfléchir en baissant la tête, dès qu'elle le trouva, elle la releva et regarda toute la compagnie.

- Je veux oublier tout ce qu'il s'est passé.

- Si tel est ton choix.


Elle se sentit aspiré dans les ténèbres, elle voyait les personnes
disparaître une par une. A son réveil elle fut sur un lit d'hôpital.

- A l'hôpital, pensa t'elle, comment ai je fait pour atterrir ici?


Un médecin vint la voir et lui dit que depuis quatre jours elle
était dans cette chambre. Il lui expliqua qu'un carrosse l'avait
renversé et qu'il avait préféré t'emmener ici. Elle n'en crut pas ses
oreilles, de plus elle ne se souvenait plus de son rêve. C'est alors
qu'un jeune garçon frappa à la porte et lui amena un paquet où était
marqué: "Joyeux Noël" . Elle l'ouvrit et vit une magnifique robe rouge.
Elle se creusa la tête, mais ne se souvint de rien. Elle regarda le
paysage avec un sourire radieux sur ses lèvres.


L'enfant écartait sa mèche pour faire découvrir ses magnifiques
yeux verts qui était baigné de larmes. Elenwë lui ébouriffa gentiment
les cheveux, il le prit dans ses bras et le monta dans sa chambre. Il
le coucha et le borda. Il lui souhaita une bonne nuit et un Joyeux noël
avant de quitter la chambre.
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 27 Jan 2009, 12:44

Et voici la suite^^. Encore un chapitre avant la fin de la publication sur Internet.


Chapitre 4


Finwë se réveilla la première, elle jeta un coup d’œil en direction de son cousin qui dormait à poings fermés, elle sortit de la cabane et s’étira. C’était une belle matinée ensoleillée et les oiseaux gazouillaient. Tout en s’étirant, la jeune fille pensait que les évènements de la veille n’avaient jamais eu lieu, mais elle se trompait en regardant autour d’elle. Elenwë sortit de la hutte et lui lança un faible bonjour. Finwë se retourna et lui sourit.
- Bonjour, Elenwë, bien dormi ?
- Oui ! J’ai très bien dormi malgré les évènements d’hier... Mais je suis sûr qu’ils vont bien. Oh ! Et tu avais oublié ton livre. Essaye de t’en souvenir.

Le garçon le lui tendit, la fille le prit et le remercia. Finwë regarda son cousin, mais elle ne vit pas son sceptre, elle se demandait bien où il l’avait mis, elle décida de lui poser la question. Elenwë releva un pan de son T-shirt, pour lui montrer que son arme s’était transformée en porte-clés. La jeune fille porta son attention sur la petite fée qui était sur l’épaule de son cousin.
- Comment as-tu fais pour l’invoquer ?
- Il ne m’a pas du tout invoqué, répliqua Siahunël, il bougeait son Sceptre n’importe comment, que j’en suis sorti, car j’avais mal au cœur.
- Mais... J’ignorais qu’il était habité, répondit Elenwë.
- Tu aurais pu t’en douter.
- Siahunël... Je ne pouvais pas savoir, je te rappelle que...
- Silence vous deux !

Ils regardèrent Finwë complètement médusés. Elenwë savait que sa cousine détestait les disputes. Le garçon baissa la tête et s’excusa. Siahunël jeta un coup d’œil en direction de son jeune maître, il mit sa main sur son front en baissant la tête et murmura.
- Je ne comprendrais jamais les demis elfes.

Elenwë le regarda avec de grands yeux, se sentant visé l’esprit observa le jeune garçon en se demandant pourquoi il affichait cet air, Siahunël haussa les épaules et fixa Finwë qui levait les yeux au ciel.
- Demi elfe ? Questionna Elenwë
- Que racontes tu ?
- C’est Siahunël qui a dit ce mot, Finwë, pas moi.

La jeune fille contempla la fée avec de gros yeux.
- Ne me dites pas que vous n’étiez pas au courant.
- On ne l’était pas, s’écrièrent les deux cousins.
- Pourtant avec vos prénoms...

Les deux cousins se dévisagèrent, c’était véridique que leurs prénoms auraient dû les mettre sur la bonne voie. Elenwë prit Siahunël dans sa main.
- Bon... On te croit, mais... À part nous et nos parents, peut ont trouver d’autres demis elfes ?
- Ici ou là-bas ? Lui demanda Siahunël
- Là-bas ? Questionna Elenwë
- Ben... Oui, dans votre Royaume.
- Quel Royaume ?
- Tu le fais exprès, Elenwë ?
- Non...

Siahunël commença à s’énerver, à ce moment là Finwë lui raconta tout ce qui leur était arrivé. Elenwë ajouta que ses parents ne lui avaient jamais parlé d’un royaume. L’esprit les écouta attentivement, il se calma et secoua la tête de gauche à droite. Il apparaît que les deux demis elfes avaient grandit dans le mensonge. Il observa son jeune maître qui scrutait chaque parcelle du bois.
- Que cherches-tu ? Lui demanda Siahunël
- Luna devait venir... Elle devrait être là d’ailleurs, dit Elenwë.
- Ben... Elle n’est pas là !
- Je l’ai remarqué.
- Ben... Pourquoi la cherches-tu ? Décidément, je ne comprendrais jamais les demis elfes.

Elenwë abandonna ses recherches, il jeta un coup d’œil en direction de Finwë qui s’était assise en attendant que son cousin ait fini d’observer les environs. La demi elfe alla la voir et lui dit qu’il n’avait pas vu Luna. La sang-mêlée se leva, s’épousseta et partit en direction de la sortie du bois. Le garçon la suivit et au passage il ordonna à Siahunël de rentrer dans le Sceptre. L’esprit s’exécuta, le jeune adulte était heureux, car il avait trouvé une formule pour faire rentrer une fée des saisons, mais ce dernier le rappela à l’ordre en lui disant qu’il n’avait rien fait. Elenwë commençait à en avoir assez de Siahunël qui le prenait de haut, le demi elfe alla à côté de sa cousine qui serrait son livre contre elle, le garçon se demandait si les personnes encapuchonnées allaient les reconnaître, c’est alors que quelqu’un les attrapa et les plaqua derrière un mur. Le demi elfe voulut se débattre, mais l’inconnu le tenait fermement. Quelques minutes plus tard, la personne les relâcha et Elenwë se retourna en se massant les membres. Le jeune garçon était surpris de voir son agresseur habillé avec une veste ouverte, qui laissait apparaître une chemise blanche et passait par-dessus le pantalon qui avait la même couleur. Sa cravate était verte. Ses chaussures étaient noires tout comme ses lunettes qui masquaient ses yeux. Le seul objet qui le rendait moins sérieux était la casquette verte au milieu, et blanche de part et d’autre ainsi que sur la visière. Une mèche châtain dépassait de cet article. L’inconnu s’excusa de leur avoir fait peur, en leur faisant un petit sourire gêné. Sur le coup Elenwë avait eu peur, mais maintenant il ne savait plus si c’était de la crainte ou de la pitié. Le jeune garçon cassa le silence.
- Que voulez-vous ?
- Je vous ai juste sauvé la vie.
- Que voulez vous dire ? Demanda Finwë.
- Que des personnes encapuchonnées vous suivaient.
- Oh ! Merci infiniment, monsieur, dit Elenwë avec un regard attendrissant, que puis-je faire pour vous remercier ?
- Mais rien du tout, Elenwë...
- Attendez ! Vous connaissez le prénom de mon cousin ?
- Ben... Un peu que je le connais, il jouait tout le temps avec mon fils.
- J’ai un peu dix neuf ans, dit Elenwë, et vous avez... ?
- Trente neuf ans ! Lui répondit-il avec un immense sourire.

Les deux cousins étaient bouche bée, car la personne paraissait plus jeune, au moins la vingtaine, mais pas plus. L’inconnu se tapa le front avec le plat de sa main et leur sourit en retirant sa main.
- J’ai oublié de me présenter, je me prénomme Lankouëch, et comme vous je suis un demi elfe.
- Enchanté, répondit Elenwë.
- De même, répliqua Finwë.
- Que nous veux-tu ?
- Tu es toujours sur la défensive, Elenwë, pourtant...
- C’est un peu normal que je sois sur la défensive, de nombreuses personnes nous recherchent.
- Heu... Si je vous dis que je vous cherchais pour...

Mais à ce moment là, les deux jeunes demis elfes partirent en courant, Lankouëch soupira et les rattrapa rapidement. Les deux cousins furent étonnés, c’était bien la première fois qu’il voyait quelqu’un courir aussi vite et sans effort. Les deux sangs mêlés s’arrêtèrent, le coureur stoppa un peu plus loin et revint vers eux.
- Qui est tu réellement ? Ami ou ennemi ? Lui demanda Elenwë
-Elenwë... Je sais que tu te poses de nombreuses questions, mais...

L’adulte tourna la tête à gauche et à droite. Lankouëch avait remarqué que plusieurs personnes les observaient. Le demi elfe leur fit un petit sourire gêné, alla entre les deux cousins et les poussa pour qu’ils avançassent. Des individus habillés en noirs commençaient à les suivre. L’homme murmura aux deux sangs mêlés.
- Est-ce que vous connaissez bien ce quartier ?
- Hum... Je ne connais que le chemin qui nous mène à l’école et à la cantine, répondit Elenwë.
- J’avoue que je n’ai pas eu trop le temps de me balader dans le coin, j’étais surtout pressée de retourner chez moi, dit Finwë.
- Je vois qu’on peut toujours vous faire confiance, les Saisons.

Les deux cousins lui firent un petit sourire, Lankouëch les attrapa, les mit sous ses bras et partit en courant.
- HEY ! LÂCHE-MOI ! S’écrièrent en chœur Elenwë et Finwë
- Désolé, les Saisons, mais... Il faut qu’on trouve une cachette rapidement.

Finwë serrait un peu plus son livre contre elle, la jeune fille jeta un coup d’œil en direction de son cousin qui semblait se débattre. La demie elfe regarda de nouveau devant elle, c’était impressionnant de voir le paysage défiler sous ses yeux de cette manière. La sang-mêlée commençait à fatiguer, elle lui indiqua vaguement une direction. Lankouëch regarda rapidement le chemin que lui proposait Finwë, jeta un coup d’œil furtif derrière lui. Leurs poursuiveurs n’étaient plus en vue. Le demi elfe s’engagea dans l’allée et se cacha derrière un mur. L’homme déposa les deux cousins et se laissa glisser le long de la séparation. Elenwë s’assit en face de lui et le toisa.
- Qui est tu réellement ? Demanda Elenwë
- C’est un ami, sinon il ne nous aurait pas aidé à fuir, lui répondit Finwë
- Je fais partie de votre famille... Je suis un cousin, leur répondit Lankouëch entre deux respirations.

Les deux demis elfes le regardèrent avec de grands yeux, leur famille ne leur avait jamais dit qu’ils avaient des cousins. Dès que Lankouëch eut reprit son souffle, il les fixa et commença à se demander ce qu’il avait dit comme bêtise. L’homme se releva et Elenwë l’imita.
- Au fait, qui étaient ces personnes qui nous suivaient ? Demanda le jeune garçon.
- Je pense que c’étaient des elfes ou des humains. De toute façon, ces deux peuples vivent en harmonie et ils feraient tout pour avoir vos armes.
- Qu’ont-elles de si important ? Questionna Finwë.
- Celle d’Elenwë contient les quatre éléments, quant à la tienne, elle renferme un pouvoir mais je ne sais plus lequel.
- Mais... Toutes les pages sont blanches. Il ne leur sert à rien pour le moment, rétorqua Finwë.
- Et mon Sceptre est habité par un esprit qui ne veut pas m’aider, et qui se moque de moi, dit Elenwë avec de la tristesse dans la voix.

Le demi elfe attrapa son arme qui reprit sa taille initiale, et le donna à Lankouëch qui l’examina. L’adulte regarda le garçon en lui demandant où étaient passés les autres saisons. Elenwë l’ignorait, et il lui raconta ce qu’il s’était passé quand il a trouvé son arme. L’homme écouta le récit de son petit cousin en faisant des petits oui avec sa tête. Dès que le sang mêlé eut finit son histoire, Lankouëch reporta son attention sur le Sceptre, le rendit à Elenwë qui le remit à sa ceinture.
- Il faut qu’on aille à Brocéliande, Elenwë, lui dit sa cousine.
- Ah ! Oui ! Ma prochaine saison se trouve là-bas.
- Avez-vous une carte ? Je peux vous y conduire, leur demanda Lankouëch.

Les deux demis elfes regardèrent l’homme avec de grands yeux. Ils se demandèrent par quel moyen il pouvait les emmener. L’adulte leur afficha un grand sourire et sortit un pendentif qui était caché sous sa chemise. C’était un petit triangle argenté, Elenwë s’approcha de lui et demanda ce qu’il comptait faire avec son bijou.
- Vous emmener dans l’endroit où se trouve ta saison, lui répondit-il avec un large sourire.
- Mais... Lankouëch... Ce n’est pas avec ton pendant qu’on pourra s’y rendre, lui dit Finwë.
- Certes, il me faudrait une carte et c’est bon.
- On en n’a pas, lui dit Elenwë.
- Dis-moi, l’Elenwë...
- Elenwë, lui rectifia le demi elfe.
- Ah ! Excuse moi, j’ai repris mon ancienne habitude, excuse moi ! Sinon, sais tu où on pourrait trouver des cartes facilement ?
- À la bibliothèque, je pense, répondit Finwë.

Lankouëch remit son pendentif sous sa chemise, les deux cousins se dévisagèrent en se demandant ce qui allait se passer. L’homme les regarda, leur sourit et marcha. Les deux sangs mêlés le talonnèrent.
- Lankouëch, dit Elenwë, où vas-tu comme ça ? Tu ne vas pas me faire croire que tu as vu une bibliothèque dans le coin, et que tu nous as posé cette question pour nous conduire dans un piège.
- Pas exactement.

L’adulte détacha son collier et le mit dans le creux de sa main. Le triangle émettait une faible lueur argenté, Elenwë pensait que c’était le reflet du soleil, aussi leva t’il la tête pour en avoir le cœur net. Le ciel était gris, comme à son habitude, le demi elfe baissa la tête pour reporter son attention sur cet étrange objet.
- À quoi te sert-il, Lankouëch ? Lui demanda Finwë.
- Bonne question, la Finwë...
- Es tu toujours obligé de rajouter un article devant notre prénom ? Questionna Elenwë.
- Oh ! C’est une habitude que j’ai eu, j’avais pris l’habitude d’appeler vos parents de cette façon, d’ailleurs mon père faisait pareil...
- En, quelque sorte, c’est de famille, lui coupa le sang mêlé.
- Oui de ma famille et non de la vôtre. Sinon pour répondre à la question de la Finwë, mon pendentif va sûrement trouver une fameuse bibliothèque, mais l’ennui c’est que personne ne devra nous voir quand j’utiliserai mon pouvoir.
- Que se passerait-il dans ce cas là ? Lui demanda Elenwë.
- Je n’ai pas encore fait l’expérience, mais je pense que si une personne nous voit, elle risque de finir sa vie chez des fous, et je n’en ai aucune envie.
- Nous non plus ! Répondirent en chœur les deux cousins.

Le trio avançait tranquillement, en espérant que personne ne les remarquerait. Lankouëch avait fini par remettre son collier et cacha de nouveau son pendentif. Elenwë aurait tant voulu lui demander par quel stratège allait-il trouvé l’endroit. L’homme remarqua le regard interrogateur du demi elfe et lui fit un immense sourire.
- Oh ! Je crois en voir une, s’écria Finwë.


Dernière édition par Elenwë le Mar 27 Jan 2009, 12:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeMar 27 Jan 2009, 12:44

Lankouëch quitta le regard que lui lançait le jeune demi elfe, pour regarder devant lui. Un grand bâtiment s’y dressait pour l’instant ils ne pouvaient distinguer que les pierres grises. L’adulte arrêta son pas et s’enfonça dans une ruelle. Les deux demis elfes le regardèrent sortir de leur champ vision, ils voulurent le suivre, mais s’y résignèrent assez rapidement. Pas qu’ils avaient peur du noir, bien au contraire, ils adoraient, mais le fait était tout autre, déjà cette personne était inconnue pour eux, même si elle leur avait sauvé la vie plus d’une fois, il n’en restait pas moins que c’était un étranger, même s’il leur avait montré un pendentif qui brillait, après tout, un bouton caché pouvait être dissimulé, et quand on appuyait dessus une lueur apparaissait. Décidément, les deux sangs mêlés avaient de moins en moins confiance en cette personne. Tout d’un coup, ils aperçurent une silhouette, ils reconnurent facilement Lankouëch avec sa veste qui flottait au vent.
- Pourquoi restez-vous ici, les Saisons ?

Aucune réponse. Lankouëch commençait à lire la crainte dans le regard des deux sangs mêlés et se frappa le front avec le plat de sa main. L’homme commençait à en avoir assez, d’ailleurs il se demandait par quel moyen, il pouvait gagner leur confiance. L’adulte ignorait aussi la cause du silence des parents d’Elenwë et de Finwë. Lankouëch mit les mains dans son dos, fit les cent pas, en cherchant un moyen pour gagner la confiance des deux demis elfes. Au bout d’un moment, il tapa son poing dans le plat de sa main et se tourna pour faire face aux deux sangs mêlés.
- Je n’avais pas fini ma phrase la dernière fois.
- Laquelle ? Lui demanda Elenwë
- Celle où je vous disais que je vous cherchais pour...
- Ah ! Celle là, répondit Finwë avec un air déçu.
- On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais couper la parole, rétorqua Lankouëch.
- Que voulais-tu nous dire, s’il te plaît ? Lui demanda le sang mêlé en faisant son regard mignon.

Lankouëch fit un petit sourire devant le regard d’Elenwë et l’adulte lui tapota gentiment la tête en lui disant qu’il était mignon. Le jeune demi elfe lui offrit son plus beau sourire. L’homme se mit à toussoter pour reprendre son sérieux.
- Donc... Je voulais vous dire que je vous cherchais pour...
- Tu l’as déjà dit, répondit Finwë.
- Tu as bientôt fini de me couper la parole, c’est énervant à la fin, lui dit Lankouëch avec une pointe d’agacement dans la voix.
- Pour ? Questionna Elenwë.
- Vous ramener dans notre Royaume.
- C’est vrai ?
- Tu ne vas pas le croire, Elenwë.
- Et pourquoi pas, Finwë.
- De toute façon, il faudrait que ta cousine sache se servir de son livre.
- Mais... Tu nous a dis que tu pouvais.
- Oui, Elenwë, mais il faut que le livre de Finwë fonctionne, si je puis dire.
- J’ai dû mal à te suivre, Lankouëch, dit le jeune demi elfe.
- Je reprends : « Pour aller dans notre Royaume, il faut avoir les trois objets principaux : le Sceptre des Saisons, le Livre des Secrets et mon pendentif. »
- Mais..., commença Elenwë, mon Sceptre n’est pas entier, enfin... Il manque trois saisons. Donc... On va rester ici.
- Je n’avais pas fini l’Elenwë, il faut juste que tu es les deux Saisons gardiennes de votre famille.
- Saisons gardiennes ? Questionna Finwë.
- Oui. J’ai remarqué que le Sceptre d’Elenwë avait Été...
- Siahunël, rectifia Elenwë.
- Pardon ? Dit Lankouëch.
- Ben... C’est son prénom, répondit tout simplement Elenwë.

Lankouëch ferma les yeux et se mit à réfléchir. Il essaya de se remémorer le jour où les Saisons avaient obtenu un prénom. Le sang mêlé ouvrit les yeux et fixa Elenwë, car c’était lui qui leur avait donné une identité. L’adulte se gratta la tête, car il ignorait l’attitude qu’il devait adopter. Il remarqua que le jeune garçon le regardait avec un air inquiet, aussi l’homme lui tapota gentiment la tête et Elenwë sourit.
- Bon... Passons, donc la prochaine saison gardienne que tu vas trouver est celle de ta cousine.
- C’est celle qui va m’apprendre à me servir de mon livre.
- Exactement ! Lui répondit Lankouëch avec un immense sourire.
- Au fait, qu’as-tu trouvé dans cette ruelle, lui demanda Elenwë.
- Une carte avec l’endroit que vous m’avez indiqué, je me demande bien qui l’a laissé ici, du coup j’ai créé un portail pour nous rendre à la place où se trouve la saison. J’espère qu’il ne s’est pas refermé et...

Son regard changea rapidement lorsqu’il vit des personnes encapuchonnées qui marchaient dans leur direction, c’était donc eux qui avaient laissé traîner ce plan, il attrapa les deux cousins, les mit sous ses bras et s’engouffra dans la ruelle. Un mur argenté qui brillait leur faisait face et le groupe fonçait en plein dedans. Elenwë prit peur et blottit sa tête contre le flan de Lankouëch pour ne pas voir l’étendue des dégâts, quant à Finwë, elle était tombée dan les pommes. Ils passèrent la cloison et après leur passage le vortex se referma au nez des individus qui les poursuivaient, ils regardèrent le mur, poussèrent un juron et retournèrent sur leurs pas. Pendant ce temps, le jeune demi elfe sentit un climat totalement différent, Lankouëch déposa les deux cousins sur le sol herbeux.
- Lankouëch... Où sommes-nous ?
- À l’endroit que vous m’avez indiqué, donc... Ta saison devrait se trouver ici.

Lankouëch continua sa marche, Elenwë s’assit, jeta un coup d’œil en direction de sa cousine qui s’était assoupie, et remarqua que son livre émettait une étrange lumière. Le demi elfe se leva et interpella leur accompagnateur qui revint au pas de course en se demandant ce qu’il se passait, dès qu’il vit la lueur qui émanait du bouquin de la sang-mêlé, Lankouëch s’approcha d’elle et la secoua gentiment pour qu’elle reprenne connaissance. Quelques minutes plus tard, Finwë ouvrit doucement les yeux, s’assit et regarda autours d’elle. Le groupe se trouvait dans une immense forêt et des oiseaux gazouillaient. La demie elfe prit son livre et se leva. Elle n’avait pas fait attention à la lueur de son bouquin, car elle était heureuse de se trouver loin du brouhaha quotidien de la ville. La sang-mêlé se mit à marcher, tout d’un coup un vent glacé souffla dans sa direction, la jeune fille se recroquevilla et regarda les garçons. Les deux demis elfes lui pointèrent son livre, Finwë le regarda, son bouquin clignotait légèrement.
- Qu’est-ce que ça veut dire ?
- C’est une sorte de radar, on dirait, il va peut-être nous indiquer la saison.
- Si tu le dis, Elenwë.

Finwë ouvrit la marche en brandissant son livre devant elle, les deux garçons la talonnaient en regardant le paysage et en discutant. Plusieurs s’écoulèrent, la demie elfe commençait à en avoir assez de marcher sans fin, de plus son livre ne changeait pas sa cadence de clignotement, la jeune fille se retourna et regarda Lankouëch et Elenwë qui semblaient bien s’entendre. La sang-mêlée finit par s’asseoir, car elle commençait à avoir les jambes en compote, les deux garçons s’assirent de part et d’autres de Finwë.
- De quoi parliez-vous tous les deux ?
- On se demandait si on n’irait pas plus vite en utilisant ton Livre et mon Sceptre.
- Peut-être... Tu as sans doute raison, Elenwë.
- On essaye ?
- Plus tard, j’ai mal aux jambes.

Lankouëch se leva et fit signe à Finwë de monter sur son dos. La demi- elfe s’exécuta et les deux garçons reprirent leur marche. Elenwë jeta des coups d’œil derrière lui, prit son Sceptre, le brandit devant lui et ferma les yeux. L’adulte le regarda en espérant qu’il n’allait pas se heurter à un obstacle, comme un arbre par exemple.
- Dis-moi, Lankouëch, tu as bien dit que tu avais un fils.
- Oui et il a l’âge d’Elenwë, pourquoi ?
- Et tu l’as laissé tout seul ?
- Oh ! Non ! Il n’est pas tout seul, ne t’en fais pas pour lui.
- Tu crois qu’il se souviendra de nous ?
- Je pense et encore... Ce n’est pas sûr. Vous étiez si jeune quand vous nous avez quittés. Quand je repense à ce moment, je revois ton cousin qui pleurait, ses cris étaient déchirants, d’ailleurs ceux de mon fils aussi.
- Et moi ?
- Tu étais encore à l’âge d’être dans un landau, donc... tu n’as pas dû faire attention sur le moment, quant à ton cousin... il devait avoir trois ans, pas étonnant que vous n’ayez aucun souvenir du Mistral.
- Le Mistral, qu’est-ce donc ?
- Notre Royaume enfin... Un endroit où les demis elfes peuvent vivre en paix, sauf que nous avons deux ennemis qui veulent à tout prix nous éliminés...
- Pourquoi avons-nous fui... À cause d’eux ?
- J’ai poussé les Saisons à partir, en partie à cause d’eux, mais surtout je n’avais aucune envie que les Elfes et les Humains mettent la main sur vos armes respectives.
- Attends... Mon Livre est une arme ?
- Oui, mais pas aussi terrifiante que celle de ton cousin.
- Au fait, comment nous as-tu reconnus ?
- J’ai vu ton livre, puis j’ai remarqué que la personne qui t’accompagnait ressemblait beaucoup à Yuki, aussi me suis-je dis que vous étiez leurs enfants.
- On approche ! S’écria Elenwë.

Le demi elfe ouvrit les yeux, courait en direction d’une butte de terre, grimpa sur le monticule, brandit son Sceptre au-dessus de sa tête et le regarda. Lankouëch déposa Finwë sur le sol et tous deux fixèrent Elenwë qui ressemblait à un héros, qui venait tout juste de sortir son arme d’un socle. Un vent se mit à souffler autour du demi elfe, le livre de la jeune fille se mit à se feuilleter rapidement, elle se recroquevilla sur elle-même et l’adulte l’entoura de ses bras. Tout d’un coup la brise s’arrêta et une petite fée se tenait au creux de la main d’Elenwë, ce dernier avait d’ailleurs baissé son Sceptre. Lankouëch desserra son étreinte, la demie elfe le remercia et alla voir la bestiole de plus près. Il s’agissait de la créature qu’elle avait vue dans ses songes. L’homme vint les rejoindre et observa la fée.
- Bonjour, Printemps, lui dit-il.
- Azuria... L’aurais tu oublié ?
- Je ne suis pas encore habitué à vos nouveaux prénoms.
- Je l’ai remarqué, Lankouëch.

Azuria regarda les deux jeunes demis elfes en leur souriant. L’esprit du printemps s’envola pour se poser sur l’épaule de Finwë.
- Alors ! Comme promis, je vais t’expliquer le fonctionnement de ton Livre. Tout d’abord, il faut que tu poses la paume de ta main sur la couverture où l’inscription : « Livre des Secrets » y figure. Ensuite, ferme les yeux et pense très fort à un sort que tu as appris.
- Mais... Je n’en ai appris aucun.
- Elenwë, tu serais gentil si tu descendais du monticule, histoire que ta cousine puisse poser son livre.

Le demi elfe descendit et la sang-mêlé déposa son livre sur la butte. Le bouquin se mit à feuilleter, des morceaux d’écritures commencèrent à apparaître sur les pages qui étaient blanches, Finwë s’accroupit et se pencha légèrement pour lire. La jeune fille eut beaucoup de mal à lire, car les pages tournaient rapidement. Au bout d’un moment, son objet se referma, la demoiselle regarda la fée qui lui fit signe de reprendre son arme, la demie elfe s’exécuta et reporta son attention sur la créature.
- Et maintenant ?
- Tu as appris le Secret pour retourner chez vous !
- Comment marche-t-il ?
- Fais ce que je t’ai dis un peu plus tôt.

Finwë se remémora les paroles d’Azuria et refit l’enchaînement. Le livre s’ouvrit, se feuilleta, dès qu’il eut fini, la jeune fille ouvrit les yeux et observa ce qui était inscrit. La fée lui indiqua qu’elle devait lire la formule dans sa tête, sauf les phrases en italique qui montrait les actions. L’esprit rentra dans le Sceptre des Saisons, en disant à Elenwë qu’elle forcera Siahunël à lui expliquer le fonctionnement de son arme. Le sang mêlé le remit à sa ceinture. La demie elfe demanda aux deux garçons de se mettre devant elle, histoire de former un triangle. Elle tendit sa main gauche dans leur direction et leur demanda de mettre leurs mains par-dessus la sienne. Ils s’exécutèrent. Finwë récita l’incantation dans sa tête, une sphère blanche se forma autours d’eux, le petit groupe disparut lorsque la bulle se resserrait et elle éclata.
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Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Empty
MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeVen 22 Jan 2010, 04:21

Bon... Aucun commentaire é_è, je mets quand même le dernier, mais bon... Je me demande si ça vous plaît autant O_o.

Chapitre 5

Des oiseaux se mirent à chanter. Elenwë cligna des yeux, il était allongé sur l’herbe, au-dessus de lui le feuillage des arbres laissait apparaître le bleu du ciel par petite touche. Le sang mêlé se demandait s’ils avaient quitté « le monde ». Le demi elfe s’assit, s’étira et se gratta les yeux. Le jeune garçon regarda autours de lui, le paysage ne lui disait rien, de plus sa cousine et Lankouëch n’étaient pas près de lui. Elenwë décida de se lever et de marcher pour les retrouver. Au loin, le gargouillement d’un ruisseau se fit entendre. Le demi elfe s’y dirigea en courant, car il espérait que sa cousine et son cousin s’y trouvaient. Quand il arriva au bord du court d’eau, il afficha un air étonné en apercevant une vaste plaine, car c’était la première fois qu’il en voyait une. L’hybride tourna la tête à gauche et aperçut la silhouette d’un château. Elenwë s’accroupit au pied du ruisseau, y plongea ses mains et s’éclaboussa le visage. À ce moment là, le sang mêlé s’aperçut que ses vêtements avaient changé. Le garçon était vêtu d’un T-shirt bleu moyen à manche longue qui lui arrivait à mi-cuisse, un pantalon blanc était rentré dans des bottes marron qui lui arrivaient à mi-mollet. Le demi elfe avait également un bracelet à son poignet gauche. Une pierre bleu foncée ovale avec un dessin d’un dragon stylisé blanc. De part et d’autre de la gemme se trouvait deux petits cubes bleus, le bracelet était noir et tressé. Elenwë était étonner de le porter. Il se releva, retourna dans la forêt en marchant et interpella sa cousine. L’hybride la trouva dans une clairière. Elenwë alla à sa rencontre, s’accroupit et la secoua gentiment en l’appelant. Finwë ouvrit doucement les yeux et regarda son cousin.
- Bonjour Elenwë ! Somme nous toujours en, Brocéliande ?
- Bonjour Finwë ! Je ne pense pas… En tout cas, je ne pense pas qu’on soit encore dans notre monde.

La jeune fille se redressa brusquement.
- Que veux tu dire ? Et où as-tu trouvé ces vêtements ? Questionna Finwë.
- Je pourrais te retourner la question, lui répondit Elenwë en pointant les vêtements de sa cousine.

Finwë les regarda et fut surprise. Une magnifique tunique violette lui arrivait au niveau des genoux, elle était asymétrique sur le côté gauche, et si légère qu’elle ondulait au moindre mouvement. De fines bretelles violet foncée dégringolaient le long des seins de Finwë, deux bandes de la même couleur délimitaient le soutien gorge. Deux manches violets clairs tombaient depuis ses biceps jusqu’au niveau des poignets, puis se poursuivaient en pointe sur le dessus de la main pour s’arrêter à la base du majeur. De petites ficelles violet foncés les retenaient au niveau des coudes. Sous sa tenue violette se trouvait une robe marron qui lui arrivait mi-cuisse, de petits triangles découpés à la base ajoutaient une touche d’originalité. Sous le haut de la tunique, le décolleté de la robe ressort et le marron des bretelles disparaissaient sous les violettes. Son collier violet foncé passait plusieurs fois autours de son cou et pendait dédoublé au-dessus de sa poitrine. Une perle bleue y était accrochée, depuis laquelle un fil noir orné d’un joyau violet en forme de losange se balançait. Accroché au bijou, un petit anneau doré suivi d’une pierre rouge en losange terminait le collier. Elle portait des bottes marron, la gauche arrivant sous le genou et la droite à mi-mollet. Un morceau de tissus violet était prit dans la boucle de la chaussure basse. La jeune fille portait également un bandeau marron autours de sa cuisse. Finwë reporta son regard sur Elenwë avec des yeux ronds.
- Que s’est-il passé ?
- Je l’ignore… Je n’ai point vu Lankouëch… Oh ! Il faut que je te montre quelque chose, lui répondit-il avec un large sourire.

Le demi elfe lui prit la main et la conduisit jusqu’à l’orée de la forêt. La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux, et se pinça pour savoir si elle était en train de rêver, mais ce n’était pas le cas. Finwë regarda son cousin avec un regard pétillant, Elenwë avait fermé les yeux et laissait le vent lui fouette le visage en souriant. Le jeune garçon les rouvrit et regarda sa cousine.
- Tu penses qu’on est dans notre monde ? Lui demanda t’elle.
- Il n’y a qu’un moyen de le savoir.

L’hybride pointa le château.
- Il faut qu’on y aille pour leur demander s’ils n’ont pas vu Lankouëch, dit Elenwë.
- Heu… Tu n’as pas peur qu’on nous mette à la porte ? Lui demanda t’elle.
- Pourquoi ?
- On est un peu des étrangers, ici.
- N’est pas peur, lui dit-il avec un large sourire.

Il sauta par-dessus le ruisseau et tendit sa main à Finwë. La jeune fille l’attrapa et traversa. Ensemble, ils marchèrent en direction du château tout en contemplant le paysage. Juste derrière le fort, le demi elfe aperçut un petit village. Le jeune garçon tapota gentiment l’épaule de sa cousine pour lui montrer le bourg. La demoiselle sursauta légèrement, regarda son cousin, contempla la commune et reporta son regard sur Elenwë.
- Ce n’est qu’un village, je ne vois pas pourquoi tu me le montres, lui dit-elle.
- Finwë, tu ne trouves pas étrange qu’un château ne possède pas de Bourg… Donc je pense que se sont les restes. En tout cas, j’irais faire un tour.
- Oh ! Si tu veux !
- Tu voudras venir ?
- Pourquoi pas…

Elenwë trouvait que sa cousine était devenue soudainement distante. Les deux cousins arrivèrent en face du château. Le demi elfe remarqua que les douves étaient inexistantes, en même temps le sang mêlé se demandait à quoi pouvait servir le pont-levis qui était abaissés. Elenwë haussa les épaules et alla frapper à la porte. Une petite voix se fit entendre. L’entrée s’ouvrit laissant découvrir la tête d’un jeune garçon qui avaient des oreilles elfiques qui étaient recourbées au niveau de la pointe, il possédait des yeux mi vert mi bleu et il était châtain. Le garçon referma prestement la porte. Le demi elfe était bouche bée.
- Ah ! Tu vois, je te l’avais dis…, lui dit Finwë.
- Il a des yeux bizarres, première fois que j’en vois des pareils.
- Pardon ?

Elenwë la regarda.
- Tu n’as pas vu ? Questionna le sang mêlé.
- Non !
- Il a deux yeux de couleurs différentes sur chaque œil.
- Tu veux dire qu’il a les yeux vairons.
- Non ! Là… Comment t’expliquer… Hum… Regarde mon œil. Il est vert, tu coupes mon iris au milieu et tu rajoutes une couleur au-dessus, chez lui c’est bleu et ses deux yeux sont comme ça.
- Bizarre…
- N’est-ce pas ?

Des voix se firent entendre. Un homme se tient dans l’encadrement de la porte. Il était vêtu d’une tunique vert clair à manche courte. Une ceinture tombait légèrement sur la gauche. Il portait un pantalon blanc qui était rentré dans des bottes marron qui lui arrivaient sous les genoux. L’adulte était châtain et avait les mêmes yeux que le jeune garçon qui était venu un peu plus tôt.
- Lankouëch ! S’écrièrent les deux cousins.
- Je comprends mieux les lunettes de soleil, dit Elenwë.
- Et oui ! J’ai tendance à les cachés, lui répondit l’adulte.
- Au fait… On est désolé d’avoir effrayé l’autre personne, confia le jeune garçon avec une pointe de tristesse dans la voix.
- Ne t’en fais pas ! Lui répondit Lankouëch en lui tapotant gentiment la tête.
- Hum… Lankouëch, où sommes nous exactement ? Questionna Finwë.
- Comme je vous l’ai promis, nous sommes retournés chez nous.

Les deux cousins affichèrent des yeux ronds, Lankouëch sourit devant l’air étonné des deux demis elfes. Elenwë reporta son regard sur l’adulte, lorsqu’il vit une petite tête qui dépassait du côté de Lankouëch. Le jeune garçon reconnu la personne qui lui avait ouvert la porte. Le demi elfe lui sourit, mais l’adolescent blottit sa tête contre la taille de Lankouëch. Elenwë crut qu’il avait fait une bêtise, il regarda son cousin avec une mine dépitée. L’adulte regarda l’hybride en levant les yeux au ciel et regarda le jeune garçon qui s’appuyait contre lui.
- Lankou… Est-ce une raison de souhaiter la bienvenue à tes cousins ?

L’intéressé regarda l’adulte, bifurqua son regard en direction d’Elenwë et le reporta sur Lankouëch.
- C… C… C…, commença Lankou.

Il remonta son écharpe rose pâle au-dessus de son nez. Le jeune garçon était vêtu d’un T-shirt beige à manche courte. Un pantalon gris était rentré dans des bottes violettes qui lui arrivaient à mi-mollet. Lankouëch lui tapota gentiment la tête, Lankou partit en courant dans le hall et monta les escaliers du milieu en courant.
- Je suis désolé si je lui ai fait peur, dit Elenwë.
- Ne sois pas inquiet, Elenwë, il a toujours été très timide face à des inconnus.
- Pourtant nous ne sommes pas des étrangers, rétorqua Finwë.
- Pour lui, si ! Il ne vous a pas beaucoup connu, autant dire pas du tout, car je ne pense pas qu’il possède des souvenirs quand il jouait avec Elenwë.
- On a joué ensemble ? Demanda le demi elfe, pourtant…
- Pendant qu’on cherchait Prin… Heu… Je veux dire Azuria. J’ai dis à Finwë que vous avez grandi au Royaume, certes pas longtemps, puisque tu avais trois ans lorsque vous êtes partis. Et Finwë était encore un bébé, si je puis dire. En tout cas, je suis heureux de vous revoir.

L’adulte posa ses mains sur les têtes des deux demis elfes en souriant. Elenwë lui sourit, mais il disparaît rapidement en pensant à ses parents. Le jeune garçon baissa la tête. Lankouëch comprit qu’il devait trouver une idée rapidement. Dès qu’il en trouva une, il s’écria.
- Voulez-vous visiter le château ?

Elenwë releva la tête et regarda son cousin avec un regard pétillant.
- On le peut vraiment ? Lui demanda t’il.
- Bien sûr, Elenwë, lui répondit Lankouëch avec un large sourire.

Lankouëch les invita à entrer. Elenwë retint son souffle devant la beauté du hall. À sa gauche se trouvait un âtre où un feu crépitait, juste en face se trouvait des coussins ainsi que des chaises. Tout au bout se trouvait une porte. En face d’eux se trouvaient trois escaliers, qui avaient trois tapis aux couleurs différentes. Celui de gauche était bleu, au milieu vert et le dernier rouge. Leur cousin leur expliqua que l’escalier de droite était condamné et il préféra ne pas s’étendre sur le sujet. Sur leur droite, une autre porte s’y trouvait. Elenwë leva la tête et poussa un cri d’exclamation en voyant le plafond peint, et un lustre y était accroché. Lankouëch était amusé devant l’air du demi elfe. Le jeune garçon baissa la tête et regarda son cousin, car une question lui trottait dans la tête.
- Où se trouve la salle du trône ?
- Juste derrière l’escalier du milieu. Tu as deux ailes qui y conduisent. D’ailleurs c’est dans cette salle où tu jouais avec Lankou, par contre on n’a pas de jardin intérieur, car la plaine est un immense terrain de jeu.

Elenwë fit un regard attendrissant. Lorsque croisa le regard du demi elfe, des larmes se mirent à couler. Il les essuya et sourit à son cousin.
- Tu ressembles tellement à ton père lorsque tu fais ce regard.

Le jeune garçon baissa la tête, car il regrettait ce qu’il avait fait. Depuis le début, Elenwë avait l’impression de faire remonter des souvenirs. Lankouëch mit sa main sur la tête de son petit cousin pour le rassurer. Le demi elfe le regarda.
- Ne t’en fais pas, Elenwë.
- Au fait… Quelle la race de Lankou ? Lui demanda le jeune garçon.
- Quart d’elfe, mélange entre un demi elfe et une elfe, lui dit-il en souriant.
- Lankouëch… Où conduisent ces escaliers et ces portes ? Questionna Finwë.
- Alors… Les escaliers de gauche conduisent à vos appartements, ceux…
- Pardon ? S’écria la demie elfe.

Lankouëch la regarda avec un regard noir.
- Je t’ai déjà dit de ne pas me couper la parole.
- Je n’en ai aucun souvenirs, répondit Finwë en regardant en l’air.
- On ne te l’as jamais dis ?
- Désolée…

La demie elfe baissa la tête honteusement. Lankouëch voulut reprendre son explication, mais il remarqua qu’Elenwë n’était plus présent.
- Où est passé ton cousin ?

Finwë releva la tête et afficha un air étonné. Devant la stupéfaction de la jeune fille, le demi elfe comprit qu’elle l’ignorait. Ils décidèrent de partir à sa recherche.

*
* *

Elenwë avait profité de la dispute pour voir le quart d’elfe. Il avait donc monté les escaliers et tourné sur la droite pour emprunter l’unique couloir. Le demi elfe ne fut nullement étonné de voir le sol tapissé en vert. L’hybride passa devant de nombreuses portes en se demandant où se trouvait cet étrange petit être. Le sang mêlé entendit une porte s’ouvrir. Elenwë fit volte-face et remarqua que c’était Lankou qui le regardait.
- Bonjour ! Je m’appelle Elenwë, Elenwë Saisons, dit le demi elfe avec un large sourire.

Lankou ne bougea pas, il regardait le jeune garçon puis ferma la porte. Elenwë décida d’aller toquer, mais quelqu’un retient son geste. Le jeune garçon tourna la tête sur le côté et regarda son cousin, légèrement étonné.
- Lankouëch ?
- Que fais tu là ? Lui demanda t’il avec un air sévère.
- Je voulais dire bonjour à Lankou, je n’ai rien fait de mal, je te le promets. Dit-il avec un regard triste.

Lankouëch prit le bras d’Elenwë et le fit descendre l’escalier. Le jeune garçon regarda derrière lui au cas où si le quart d’elfe daignait ouvrir sa porte. Dès qu’ils furent dans le hall, le demi elfe regarda son cousin.
- Je suis désolé, j’ignorais que c’était réservé.

L’adulte regarda le sang mêlé avec un air amusé.
- Ce n’est pas réservé, Elenwë, c’est juste que tu allais faire une bêtise, si Lankou ne veut pas faire ta connaissance, ne l’oblige pas. Il la fera quand il voudra.
- Pourtant… Avec ton air… J’ai vraiment cru que c’était réservé.

Lankouëch tapota gentiment la tête d’Elenwë.
- Ne t’en fais pas. Allez ! On va rejoindre ta cousine.

Le sang mêlé suivit son cousin qui ouvrit la porte, qui n’était pas loin de la cheminée. Elenwë fut impressionné par l’immensité de la bibliothèque. Il se mit à courir à travers les étalages en écartant les bras, Lankouëch se tapa le front avec la paume de sa main, car il avait un peu honte de son petit cousin. Le sang mêlé trouva sa cousine penchée sur un épais ouvrage. Au milieu de la bibliothèque, il vit une vitrine qui comportait de nombreux livres. Piqué par la curiosité, le demi elfe regarda à l’intérieur, une main se posa sur son épaule, ce qui le fit sursauter.
- Se sont les journaux intimes de mes ancêtres, lui chuchota Lankouëch.

Elenwë regarda les ouvrages dont certains avaient jaunis, il fut surpris de voir des numéros à côté des prénoms et il se demandait si sa famille en possédait aussi. Lankouëch le regarda en se demandant à quoi pouvait penser le demi elfe. Le jeune garçon posa sa main sur la vitre et regarda son cousin en souriant.
- Tu veux en lire un, j’imagine, lui demanda Lankouëch.
- Non ! Je voudrais savoir, pourquoi voit-on des numéros à côté des prénoms qui sont illisibles ?
- Car ce prénom est transmis de père en fils. Souvent, s’il y a deux garçons, l’un portera le prénom et l’autre non.
- Ce qui veut dire… Que Lankou porte ton prénom, si je comprends bien.
- Oui, c’est pour cette raison que je le surnomme, c’est pour éviter de confondre.
- Je comprends… Sinon, est-ce que les journaux intimes de ma famille sont avec les tiens ?
- Je l’ignore… Tes parents ne m’ont rien dit.

Le sang mêlé regarda l’adulte avec un air rempli de tristesse et décida de s’installer à côté de sa cousine. Son cousin s’assit en face des deux jeunes gens. Finwë releva la tête de son ouvrage en voyant les deux garçons, elle referma prestement le livre. Elenwë en profita pour lire le titre, le bouquin parlait de l’histoire de ce pays.
- Désolée… Tu veux nous dire quelque chose ? Demanda Finwë en regardant Lankouëch.
- Je voulais juste savoir si vous voulez visiter vos appartements.
- Tu ne rigolais pas quand tu me disais que les escaliers de gauche conduisaient à nos appartements. Donc… Si je comprends bien, nous avons grandit ici.
- Et oui ! C’est la vérité Finwë, lui dit Lankouëch en souriant.

Finwë regarda Elenwë, puis Lankouëch qui continuait de lui sourire. Leur cousin se leva et les invita à les suivre. Le trio quitta la bibliothèque et tomba sur Lankou qui s’avançait en direction d’Elenwë. Ce dernier lui sourit, le quart d’elfe s’arrêta, rebroussa chemin et monta les escaliers du milieu quatre à quatre. Le demi elfe regarda Lankouëch qui avait baissé la tête.
- Elenwë… Que lui as-tu dit ?
- Comme je te l’ai dis, je lui ai dis bonjour et je me suis présenté.

Lankouëch lui tapota gentiment la tête et poussa les cousins dans l’escalier dont le tapis était bleu. Elenwë se mit à courir dans les escaliers et bifurqua sur la gauche pour arriver dans le couloir. Le demi elfe remarqua que les portes portaient des inscriptions.

*
* *

Pendant que les cousins visitaient leur appartement, Lankouëch avait décidé de se faire un thé. L’adulte prit la porte qui était à l’opposé de la bibliothèque. Le demi elfe traversa l’immense salle à manger. La table faisait la longueur de la pièce, on pouvait mettre une cinquantaine de personne autours. Un lustre était suspendu au plafond, et tout autours de la pièce se trouvaient plusieurs chandeliers. Le sang mêlé poussa la porte du fond qui menait à la cuisine, qui était un peu plus petite que la salle précédente, et comportait le strict minimum. Lankouëch fit chauffer de l’eau et se mit à choisir son thé.
- Papa ? Dit une petite voix derrière lui.

Lankouëch sursauta et regarda son fils. Le demi elfe s’agenouilla pour être à la hauteur de son fils.
- Ne me fais plus de telle frayeur d’accord ?
- Excuse moi… Je voulais juste savoir si je pouvais avoir un thé.
- Mais bien sûr, Lankou, lui dit son père en souriant.

Son fils alla à côté de son géniteur et regarda l’eau chauffée. Dès qu’elle fut prête, Lankouëch la versa dans deux tasses et plongea les feuilles de menthe, ainsi que des feuilles de thé vert. Il donna la timbale au quart d’elfe en souriant, ce dernier la prit et rendit son sourire à son papa. Tout d’un coup un cri déchirant se fit entendre, Lankou posa sa tasse et se cacha derrière son père en tremblant. Le demi elfe posa sa timbale à son tour et se mit à courir en direction du hall, pour essayer de déterminer la source du cri. Son fils se collait de plus en plus contre lui. Finwë se mit à descendre les escaliers calmement et regarda ses cousins.
- Oh ! Il ne fallait pas vous dépêchez, c’était juste Elenwë, leur dit-elle.
- Que lui arrives t’il ? Lui demanda Lankouëch.
- Rien de bien grave…
- Je peux aller voir ?
- Si tu veux, Lankouëch.
- M… M… M…, commença Lankou.

Le quart d’elfe baissa la tête ainsi que ses oreille. Son père le regarda et lui tapota gentiment la tête.
« Stupide timidité », pensa le jeune garçon.

Finwë sourit devant l’embrassement de son cousin, la jeune fille s’approcha de lui et posa sa main sur l’épaule de l’hybride qui sursauta. Son regard croisa celui de la demie elfe et il remonta son écharpe au-dessus de son nez. L’hybride lui sourit, lui prit la main et l’invita à venir. Lankouëch se mit à sourire et poussa gentiment son fils pour qu’il avance. C’est ainsi que le petit groupe monta les marches et trouva un Elenwë tremblotant, assit en boule contre un mur. La porte qui était juste à côté du demi elfe peureux était ouverte. Lankouëch passa devant son fils et Finwë, qui levait les yeux au ciel, et s’approcha doucement de l’ouverture. Quand le sang mêlé jeta un coup d’œil à l’intérieur, il ne voyait rien, mis à part la baignoire, le lavabo, le porte-serviette et le miroir qui leur faisait face. La demie elfe lâcha du quart d’elfe, alla à côté de l’adulte et le regarda.
- Mais… Il n’y a rien ! Rétorqua Lankouëch
- Si…, lui répondit Finwë en lui montrant le miroir.

Lankouëch regarda la demi elfe avec des yeux ronds, puis Elenwë. Son fils se tenait à côté du jeune garçon en essayant de comprendre ce qui avait put l’effrayer. Le demi elfe releva la tête et fut surpris de voir la tête de Lankou devant lui. Le sang mêlé tourna la tête te tomba sur l’air sadique de Lankouëch. Elenwë baissa de nouveau sa tête. L’adulte alla en face de lui et se baissa pour être à sa hauteur.
- Alors, Elenwë, on a une peur bleue des miroirs ? Dit-il avec une voix pas très rassurante.

Lankou était partit se blottir contre Finwë, car son père lui faisait peur. Elenwë regarda l’adulte en tremblant de plus belle. Lankouëch lui sourit en lui ébouriffant les cheveux et se releva. Le demi elfe alla montrer une salle de bain sans miroir à Finwë, pour qu’elle la montre à son cousin lorsqu’il sera sortit de sa torpeur. L’adulte regarda son fils qui commença à être intimider entre ses deux cousins. Lankouëch lui tendit sa main, le quart d’elfe l’attrapa et le duo partit.
« Le pauvre Elenwë… Il a fallu qu’il hérite de la phobie de sa mère, pourvu que ça ne lui joue pas des tours », pensa l’adulte.

Son fils tira gentiment sur le pan de la tunique de son père, ce qui fit sortir Lankouëch de ses songes. Le demi elfe regarda Lankou, lui tapota gentiment la tête, ce qui fit sourire le quart d’elfe et tous deux allèrent finir leur thé, et par la même occasion préparer le repas.

*
* *

Pendant ce temps, Elenwë sortit de sa torpeur et regarda sa cousine qui s’était assise devant lui. Elle leva les yeux au ciel.
- Il faut vraiment que tu essayes de te défaire de cette phobie.
- Mais… C’est dur Finwë, dit-il d’un air triste.
- Je sais… Allez ! Lève toi, je vais te montrer un endroit.

Elenwë se leva en même temps que Finwë, qui l’accompagna à la salle de bain que lui avait montré Lankouëch. Dès qu’elle ouvrit la porte, un immense sourire arbora le visage de son cousin, il la remercia gracieusement, puis continua sa visite des lieux et tomba sur une porte qui portait son nom. Curieux, il l’ouvrit et tomba dans une chambre. Sur la gauche reposait un lit, au milieu une fenêtre éclairait la pièce, sauf que la nuit commençait à poindre le bout de son nez, enfin sur la droite se trouvait un bureau. Le demi elfe remarqua qu’un bougeoir y reposait. Elenwë s’y dirigea, prit son Sceptre et le brandit devant la bougie.
- Siahunël, allume la s’il te plaît !

Rien ne se produisit. L’hybride d^se résoudre à chercher les allumettes. C’est alors qu’il vit une lumière qui éclairait sa chambre. Le demi elfe se retourna et vit sa cousine avec une sphère lumineuse à côté d’elle. Il voulut lui poser une question, mais la voix de Lankouëch se fit entendre, pour leur dire que le repas était prêt. Elenwë descendit les escaliers rapidement, son cousin l’attendait au bas des marches, et les accompagna en direction de la salle à manger où un festin les attendait. Le jeune garçon s’assit à côté de Lankou qui le servit. La demoiselle s’assit en face d’eux. Le demi elfe regarda sa cousine qui avait fait disparaître la sphère lumineuse.
- Tu as trouvé un nouveau secret, on dirait, lui dit-il.
- - Et oui ! Je l’ai trouvé au moment où je cherchais la lumière. Je ne m’attendais pas du tout à le trouver à cet endroit.
- Comment as-tu fais ? Lui demanda son cousin.
- J’ai juste penser au mot lumière, pour qu’il se mette à se feuilleter et hop ! Un nouveau secret.
- C’est presque trop facile…
- Je pense que ça va se compliquer avec le temps.
- Je pense aussi, Finwë.

Lankou regarda les deux cousins discutés, il aimerait tant parler avec eux, mais sa timidité prenait toujours le dessus. Le quart d’elfe baissa la tête ainsi que ses oreilles, et continua de manger. Elenwë le regarda et se demanda s’il ne pourrait pas l’aider. Le jeune garçon se mit à sourire lorsqu’il vit les oreilles de Lankou se baisser. Dès que le repas fut fini, Elenwë débarrassa et fit la vaisselle, malgré les protestations de Lankouëch. Dès que le travail fut fini, le demi elfe leur souhaita une bonne nuit, monta dans sa chambre, chercha à tâtons des vêtements propres, alla se laver en prenant soin de ne pas glisser, s’habilla, sortit et alla se coucher en rêvant à la journée du lendemain.
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Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Empty
MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeLun 08 Fév 2010, 10:17

Bon... Je me demande si je ne vais pas supprimer mon topic, vu que j'ai l'impression que ça ne vous plaît pas ce que j'écris. Je mets le premier chapitre d'une vieille histoire qui date de cinq ans, le premier tome est bouclé (de cette histoire, pas de la précédente), et j'ai décidé de tout mettre.

Chapitre 1

Pendant le cours de français avec une professeur qui parle en disant tous les mots, et qui chante aigu et surtout comme une casserole. Je lève la main. Elle me répond:
-Oui, Mistral, qu'est-ce que tu as?
-Je ne me sens pas bien, madame!
Elle vient me voir, puis elle me fait signe pour que j'aille à l'infirmerie. Je déteste ce professeur, car elle dit nos noms de famille.
Je marche tranquillement jusqu'aux toilettes qui se situent à l'étage, je rentre, je trempe mon visage dans le lavabo, d’un coup je vais beaucoup mieux. J’entends la cloche sonnée pour le repas du midi. Je sors et quelqu’un me bouscule gentiment, je regarde et c’est mon cousin Yuki, il adore faire des blagues. Nous nous dirigeons vers la cantine. Je donne mon ticket de cantine, je demande à des personnes si on peut s’installer, elles répondent à l’affirmatif, je remercie, nous nous installons et nous attendons qu’on nous serve. Le repas est vraiment immonde, en entrée nous avons eu d’énormes feuilles de salades, dès qu’on nous en sert, je dis toujours qu’on n’est pas des lapins, ce qui fait rigoler Yuki. En plat principal, nous avons eu une viande pleine de nerfs et de gras, du coup on ne mange presque rien, quant aux légumes ils sont pleins d’eau et trop cuit. Le dessert reste potable, une tarte aux pommes faîtes maison.
En arrivant dans la cour nous nous asseyons sur les marches qui nous conduisent au « Bosquet Sacré », c’est l’endroit des fumeurs. Tomoki, le petit frère de Yuki, court vers nous avec un papier à la main.
-Regardez ce que j’ai trouvé !
-Heureusement que tu es parti mangé ailleurs, c’était immonde !
-Link ! Tu ne changeras jamais, tout ce qu’on mange à la cantine est pour toi immonde.
-Sinon quel est ce papier ? Demande Yuki.
-C’est…
La cloche retentit, nous nous dépêchons d’aller en cours, nous avons deux heures de mathématiques, avec un prof qui raconte des blagues pas toujours rigolotes, comme par exemple I², ça fait « hideux », c’est vraiment rigolo ! Le cours porte sur les fractions, je n’ai jamais rien compris à cette leçon, Yuki aussi. Heureusement que j’ai ma cousine, quoiqu’un peu folle sur les bords, mais bon.
Ensuite viens le cours d’Histoire suivi du cours d’anglais, j’ai bien dormi car ces deux professeurs parlent tout le temps d’autre chose.
En sortant du cours, nous attendons Tomoki pour qu’il nous parle de sa découverte. Il a décidé de nous en parler après le changement, car moi j’ai seize stations et eux quinze. Après avoir changé de ligne, nous attendons notre métro qui arrive dans deux minutes. Tomoki donne son papier à son frère, qui me le tend après l’avoir lu avec un regard tout pétillant. Le métro arrive, nous montons et nous nous installons, je regarde le papier de mon petit cousin, c’est un prospectus de publicité pour un film. Il y a écrit :

T.L.Z : Le film
Recherchons des acteurs jeunes ou un peu plus âgés, avec ou sans expérience. Le casting est pour le 20 de ce mois. Soyez Nombreux !

Je trouve ça super, mais en lisant le post-scriptum, je suis moins ravi. Il y a écrit :
PS : Nous recherchons quelqu’un qui pourrait jouer Link.

Je regarde Yuki et Tomoki qui se sont assis devant moi, et je leur réponds qu’ils devront y aller tous les deux.
- Pourquoi, Link ?
-Parce que, Yuki, les initiales T.O.L.Z signifie The Legend of Zelda , et puis je ne pourrais pas jouer Link, je suis châtain clair aux yeux mi-vert mi-bleu.
-Link, je suis sûr que tu peux, nous avons tous les trois une tâche de naissance en forme de triangle.
-Et tu crois que c’est grâce à ça qu’on va nous accepté ? Ils peuvent croire qu’on s’est amusé.
-Et ton collier ? Tu es le seul à en avoir un comme ça.
Tomoki a raison, malgré son silence, mon collier avec le triangle doré qui est pareil que celui que j’ai sur la main, ne vient pas d’ici mais d’une contrée lointaine. Avant de descendre Yuki me dit qu’il ne faut pas que j’oublie le matériel a emmené. Je relis encore une fois le prospectus, je n’avais pas remarqué la liste du matériel a emmené
-Tous les jeux vidéo
-Tout connaître sur le bout de la langue
-Un article sur le prochain jeu vidéo
Je descends du métro, je marche tranquillement jusqu’à la maison de ma cousine, j’en ai assez de déménager. Dans les escaliers je me lance un pari, soit elle joue à Zelda ou alors elle est sur son site préféré où il n’y a que des fous, comme elle en faîte.
J’ouvre la porte d’entrée, et j’ai gagné elle joue à son jeu préféré, je pousse la porte de la salle de télé, et pour la énième fois elle finit Maéjora’s Mask. Je lui dis bonjour, ainsi qu’à l’hamster.
-Heu… Ld ?
-Qu’est-ce que tu veux, Link ?
-Avec des amis on a décidé de faire une soirée spéciale Zelda, es-ce que tu pourrais me prêté tous tes jeux ?
-C’est quand ta soirée ?
-Demain.
-Tu as intérêt à me les ramenés en bon état.
-Promis Ld, je te les ramènerais comme neuf.
-Bon, je te laisse jouer un peu, je vais mettre le couvert.
Elle s’en va en direction de la cuisine, pendant ce temps, je vais dans sa chambre, je prends tous ses jeux, je cherche un journal qui parle du prochain Zelda. Miracle ! Je l’ai trouvé, je le prends, et je regarde la première de couverture. C’est vrai que ce Link me ressemble beaucoup, je glisse le tout dans mon sac à dos. Par contre le plus dur, c’est celui de Majora, il faut que je lui demande de l’enlevé. Elle revient.
-Tu as trouvé ton bonheur, Link ?
-Oui, Ld, par contre es-ce que tu pourrais me prêté Majora’s Mask ? J’en ai besoin pour la soirée.
-Pas de problème, Link, je finis et je te le passe. Pour une fois que tu aimes ce jeu.
-Je n’ai jamais dit que j’aimais, je vais juste voir ce que c’est. De toute façon je pense que je vais détesté, il suffit de voir en cours, quand j’étais en maternelle on se moquait de moi, à cause de mon prénom et ça dure encore. Même les profs s’y mettent, c’est énervant ! Je n’en peux plus, en plus il a la même tâche de naissance et sur la même main que moi. C’est injuste !
-Tu n’y peux rien, Link, c’est sûrement un hasard.
-Le hasard, à mal fait la chose, dans ce cas. Sinon es-ce que tu peux m’expliquer les fractions ?
-Encore ?
-Oui, je suis désolé si je ne comprends rien.
-Ce n’est pas grave.
Le téléphone sonne, ma cousine se dépêche pour répondre, manque de pot c’est son frère qui a répondu. On l’entend descendre les escaliers, il vient dans ma chambre, et il me dit que quelqu’un m’attends à ma station de métro. Tout d’un coup je commence à avoir un peu peur, je lui demande s’il la personne lui a donné son prénom. Mon cousin me répond que je n’avais pas besoin de le savoir, et il me dit qu’il faut que j’amène mon sac à dos, avec toutes les affaires que je dois emmener pour le lendemain. J’attrape mon sac à la volée, je quitte la maison, et je cours jusqu’à ma station de métro, je vois mes deux cousins et quelqu’un qui est habillé avec un long manteau noir à capuche, ce qui fait qu’on ne voit pas sa tête ni la manière dont il est habillé. Je préfère rester à distance, même si mes cousins ont l’air de le connaître. Mes parents m’ont interdit de parler avec des personnes que je ne connais pas. Je ne bouge pas, je regarde le plan de métro, tout en me rappelant des paroles de mes parents adoptifs. Je ne suis pas d’ici, ils m’ont recueilli quand une guerre a frappé le Royaume où mon père régnait et l’autre. Il paraît que mon père est mort au combat, mais je suis quand même à sa recherche. Quelqu’un pose ses mains sur mes épaules, je sursaute. Je n’ose pas bouger, je suis comme pétrifié, j’aurais dû rester chez ma cousine qui adore Young Link et qui me dit toujours que je ressemble au prochain.
Je sens que quelqu’un fouille dans mon sac à dos, je me retourne, et je vois l’homme au manteau noir, mes deux cousins sont venus à côté de moi, comme pour me rassurer.
-N’est pas peur, Link, je voulais juste savoir si tu avais tout emmené. Me demande l’inconnu.
-Qui êtes vous ?
-Tu le sais très bien.
-Je l’ignore, si je le savais je ne vous poserai pas la question.
-Ecoute moi bien, Link, tu vas redonner tout le contenu de ton sac à Ldz, je sais que c’est ta cousine et comme tout fan qui se respecte elle a tous les jeux, ainsi les articles qui en parle.
Quand j’eu repris mes esprits, l’homme noir n’était plus là, je demande à mes cousins s’il y avait quelqu’un avec nous, car j’aurais pu rêvé, ils me répondent à l’affirmatif, mais que l’étrange personne est reparti de suite.
Je cours chez ma cousine, j’aurais tant voulu lui raconter ce qui m’était arrivé, mais j’ai préféré garder le silence, après tout ça ne regardait que moi et mes deux cousins. Je lui rends tout le contenu de mon sac, et je lui dis que la soirée est tombée à l’eau. Elle me tend une enveloppe qui dépassait d’un de ses jeux, elle me la tend, je la prends et je cours dans ma chambre, et je la lis :
« Bravo, Link ! Tu as suivi mon conseil, surtout ne vas pas à ce soit disant casting, c’est un piège pour vous trois, met au courrant tes deux cousins, ils m’ont posé tellement de question, que je n’ai pas eu le temps de les mettre au courant.
Dès que ta cousine se connectera sur son site préféré, va à côté d’elle, et dit lui d’aller sur le forum. Essayer de tourné pour les messages, c'est-à-dire, dès qu’elle en poste un, tu postera le prochain. Tu comprends Link ?
Je te fais confiance »

On dirait que ma vie a basculé, je décide d’appeler Yuki et Tomoki pour les mettre au courant du casting. Ensuite je regarde l’hamster qui dort, il a bien de la chance, au moins il ne devra pas écrire un message.
Après le dîner, je monte, je prends une chaise et je m’installe. Ma cousine me voit, elle paraît étonné, ne cherchant pas à comprendre elle s’assoit à côté de moi. Je lui dis que j’aimerai bien connaître le forum de son site préféré, elle va dans ses favoris et clique sur le lien, elle a été surprise en voyant tous les messages. Je lui demande si je peux mettre mon avis, car tout le monde se demande comment sera le méchant dans le prochain Zelda. J’ai répondu que se sera le même méchant dans les deux mondes, il n’y aura pas Majora, même si je trouve que la lune est un peu grosse dans la démo, par contre ça se peut que ce soit Ganon et Majora combiné pour n’en former qu’un. J’ai répondu à presque tous les messages, jusqu’à ce que les parents montent se couchés. Je dis bonne nuit à tout le monde. Je vais me lavé et ensuite me couché, l’hamster ne m’empêche pas de dormir.
Le lendemain matin, je vois mes deux cousins à leur station, dès qu’ils m’ont aperçut, ils viennent s’asseoir en face de moi, il n’y a personne dans le métro à cette heure là. Mes cousins me disent qu’ils iraient quand même au casting.
-Je vous ai dit que c’est un piège.
-Link, tout ce qui est question de Zelda est un piège pour toi.
-Tomoki n’a pas tord, Link.
-Vous êtes fous, on m’a dit que c’était un piège.
-Qui te l’as dit ? Me demande Tomoki.
-L’inconnu d’hier, il a glissé un mot dans mon sac à dos, et c’est lui qui m’a dit de vous prévenir.
-Tu es si naïf, Link, tu ne comprends pas qu’il essaye de te faire peur, car il sait que tu peux décrocher le premier rôle, et il est jaloux.
-Je ne pense pas qu’il soit jaloux, Yuki, c’est bizarre mais quelque chose me dit que je dois lui faire confiance.
Mes deux cousins ne me répondent pas, ils préfèrent regarder les stations, je mets mes mains dans les poches de mon blouson. Je sens un morceau de papier. Je le tire et c’est encore une enveloppe. Je la lis :
« C’est très bien, Link ! Tu suis tous mes conseils. Essaye de convaincre tes cousins, ils sont très tête de mule, mais dis leur des faits extraordinaire, je sais que tu as une imagination débordante. »

Je réfléchie, lorsqu’on arrive à la station où on change de ligne, je regarde les panneaux pour savoir s’il y a des perturbations sur la ligne. Il n’y en a aucune. En attendant le métro, je dis à Yuki que j’ai entendu à la radio que le casting pour le film avait trouvée tous les acteurs qu’il leur fallait.
-Tout à fait, Link.
-Même qu’une bombe est tombée.
-Écoute, Link, quoi que tu dises, quoi que tu fasses nous irons quand même.
-Il faut me croire, Tomoki. Il paraît que si on a faim, on ne mangera que de l’eau et du pain sec. Si on veut lire autre chose que le texte du personnage qu’on joue, on retourne chez soi et on ne revient pas.
-Attends, Link, tu as bien dit : « eau et pain sec » ?
-Exact, Yuki !
-Donc pas de Ponta, ni de sucrerie ?
-Tout à fait Yuki.
-C’est horrible, je ne survivrai jamais. Vaut mieux que je reste chez moi.
-Je ne pourrais pas lire non plus ? Renchérit Tomoki
-Si, le texte de ton personnage.
-Mais, si je veux lire autre chose, je ne pourrais pas. Vaut mieux que je reste moi aussi chez moi.
Le métro arrive à ce moment là. Je monte et je suis très content, car j’ai touché les points faibles de mes cousins et heureusement qu’il n’ont pas de radio. Dès qu’on arrive au lycée, je regarde le menu, c’est toujours aussi immonde, mais comme j’ai oublié mon argent, je dois prendre mon ticket de cantine. Vivement qu’ils mettent un self-service, j’en ai assez de prendre ma carte, de la faire passer dans la machine pour avoir le droit de mangé. Il est nul ce système !
J’explique les fractions à Yuki, le professeur arrive, et il nous dit que nous n’avons pas cours de la matinée après cette heure, du coup je vais manger à la maison. Le cours débute, en prenant mon stylo à plume, un papier dépasse de ma trousse, je le prends et je le glisse dans la poche de mon manteau pour le lire plus tard. Le professeur nous reparle des fractions et nous dit qu’il y aura contrôle surprise Mardi prochain. La cloche sonne, je range mes affaires et j’attends Yuki. Tous les deux nous nous dirigeons vers la sortie, Tomoki nous rejoints en courrant. Je m’arrête à une cabine téléphonique, j’appelle les parents de ma cousine, pour les prévenir de mon arrivé.
-Désolé, Link, je vais manger avec des amis, ton oncle va mangé de son côté, par contre il y aura ton cousin, il ne va pas tardé à arrivé. Me répond ma tante.
-D’accord ! J’espère qu’il va m’attendre.
-Ne t’en fait pas, Link, je vais lui laissé un mot pour le prévenir de ton arrivé, je te laisse car je vais être en retard. Au revoir, Link !
-Au revoir !
Je raccroche, je vais en direction de la station du métro. Tout le long du trajet, nous nous sommes demandés pourquoi avait-on une heure de cours, peut-être qu’il y a une réunion. Arrivé sur le quai, nous attendons notre train, ce qui est dommage c’est qu’ils n’ont pas mis le temps, c’est triste ! Dès qu’il arrive nous montons, ensuite nous descendons à notre station. En attendant le prochain, je prends le morceau de papier et je commence à le lire.
« J’étais sûr que tu y arriverai, Link, dès que tu arriveras chez ta cousine, tu mettras le couvert, puis tu iras apprendre tes leçons, comme ça tu auras ton après-midi de libre. Je compte sur toi, Link ! »

J’ignore ce qu’il attend de moi, il veut que je sois un bon élève ou quelqu’un de serviable ? Notre métro arrive, pendant une partie du trajet je me demande qui il est, ce qu’il me veut et surtout comment arrive t’il a glissé tous ces petits messages. Je demande à Yuki s’il connaît la personne.
-Pas du tout, Link, mais il connaissait bien notre vie, même si ça ne se voit pas, moi et Tomoki, nous avons été martyrisé
-On a même failli me tuer, on n’osait pas dire cette vie, car elle a été très douloureuse pour nous.
Le métro arrive à ce moment là. Je monte et je suis très content, car j’ai touché les points faibles de mes cousins et heureusement qu’il n’ont pas de radio. Dès qu’on arrive au lycée, je regarde le menu, c’est toujours aussi immonde, mais comme j’ai oublié mon argent, je dois prendre mon ticket de cantine. Vivement qu’ils mettent un self-service, j’en ai assez de prendre ma carte, de la faire passer dans la machine pour avoir le droit de mangé. Il est nul ce système !
J’explique les fractions à Yuki, le professeur arrive, et il nous dit que nous n’avons pas cours de la matinée après cette heure, du coup je vais manger à la maison. Le cours débute, en prenant mon stylo à plume, un papier dépasse de ma trousse, je le prends et je le glisse dans la poche de mon manteau pour le lire plus tard. Le professeur nous reparle des fractions et nous dit qu’il y aura contrôle surprise Mardi prochain. La cloche sonne, je range mes affaires et j’attends Yuki. Tous les deux nous nous dirigeons vers la sortie, Tomoki nous rejoints en courrant. Je m’arrête à une cabine téléphonique, j’appelle les parents de ma cousine, pour les prévenir de mon arrivé.
-Désolé, Link, je vais manger avec des amis, ton oncle va mangé de son côté, par contre il y aura ton cousin, il ne va pas tardé à arrivé. Me répond ma tante.
-D’accord ! J’espère qu’il va m’attendre.
-Ne t’en fait pas, Link, je vais lui laissé un mot pour le prévenir de ton arrivé, je te laisse car je vais être en retard. Au revoir, Link !
-Au revoir !
Je raccroche, je vais en direction de la station du métro. Tout le long du trajet, nous nous sommes demandés pourquoi avait-on une heure de cours, peut-être qu’il y a une réunion. Arrivé sur le quai, nous attendons notre train, ce qui est dommage c’est qu’ils n’ont pas mis le temps, c’est triste ! Dès qu’il arrive nous montons, ensuite nous descendons à notre station. En attendant le prochain, je prends le morceau de papier et je commence à le lire.
« J’étais sûr que tu y arriverai, Link, dès que tu arriveras chez ta cousine, tu mettras le couvert, puis tu iras apprendre tes leçons, comme ça tu auras ton après-midi de libre. Je compte sur toi, Link ! »

J’ignore ce qu’il attend de moi, il veut que je sois un bon élève ou quelqu’un de serviable ? Notre métro arrive, pendant une partie du trajet je me demande qui il est, ce qu’il me veut et surtout comment arrive t’il a glissé tous ces petits messages. Je demande à Yuki s’il connaît la personne.
-Pas du tout, Link, mais il connaissait bien notre vie, même si ça ne se voit pas, moi et Tomoki, nous avons été martyrisé
-On a même failli me tuer, on n’osait pas dire cette vie, car elle a été très douloureuse pour nous.
Tomoki pleure, Yuki essaye de le consoler, mais ce dernier se met à sangloter. Je décide de me levé et de me mettre entre les deux pour les calmés, car c’est de ma faute s’ils pleurent. Dès qu’ils ont fini de sécher leurs larmes, je leur dis que je m’excuse.
-Ce n’est pas de ta faute, Link, tu ne pouvais pas savoir. Me dit Yuki.
-On te dis à demain, Link.
Je regarde sur le côté, et je remarque qu’on est arrivé à la station de mes cousins. Dès qu’ils sont descendus du métro, ils me font un signe d’au revoir, je leur répond de même. Le métro repart et s’arrête vers le milieu du tunnel, les lumières s’éteignent à l’intérieur comme à l’extérieur. Des gens se mettent à crié, je sens quelque chose qui me brûle de plus en plus au niveau du cou, je commence à me plié de douleur. Quelqu’un met ses mains sur mes épaules et me parle, mais avec le brouhaha qui règne dans le train, je ne perçois pas ses mots. La lumière revient, ma douleur disparaît petit à petit, je lève ma tête et je remarque que c’est l’homme au manteau noir. Le métro arrive à ma station, je descends sur le quai, l’inconnu me suit, il se met devant moi. Il me dit que j’ai eu de la chance qu’il soit présent dans le train où je me trouvais, car des personnes me recherchent ainsi que mes deux cousins.
-Pourquoi nous recherche t’on ? As t’on fait quelque chose de mal ?
-Non, Link, vous n’avez rien fait, seulement c’est que vous êtes trop encombrant.
-Encombrant ?
- Oui, Link ! C’est pour ça que je te protège, car dès qu’ils vous auront trouvé, j’ignore ce qu’ils vont vous faire. Suis bien mes conseils.
-Je les suis, ne vous en faîtes pas. J’ai une question à vous posez : quelque chose m’a brûlé dans au niveau du coup, pouvez vous me dire ce que c’était ?
-C’est sûrement ton pendentif Triforce.
-Triforce ? Ca me fait pensé à Zelda ce mot.
-Peut-être, mais tu as aussi le même symbole sur ta main gauche. Pour ton pendentif, il te fera mal dès qu’un danger arrivera, comme tu as pus le constaté, par contre si un jour on me trouve, tu devras te débrouillé seul.
Sur ce il part dans un nuage de fumée, comme un magicien. Je n’ai même pas eu le temps de lui demander qui il est réellement.
Arrivé chez ma cousine, je mets le couvert. J’entends quelqu’un descendre les escaliers, je me retourne, je remarque que c’est mon cousin, dès qu’il arrive dans la cuisine je lui fais un grand sourire. Il me tapote la tête. Dès que j’ai fini, le téléphone sonne. Je décroche.
-Allo ?
-Yu ! Link ! Je te dérange?
-Pas du tout, Yuki!
-Tu n’as pas eu trop peur dans le métro ?
-Je me demandais juste ce qu’il se passait. Et tu vois je suis toujours là.
-Moi j’ai dû me dépêché d’allé dehors en traînant mon petit frère.
-Ah ! Oui ! Sa phobie des endroits sombres et mal éclairés.
-C’est énervant quand même. Enfin, sinon ça va ?
-Moi ça va, sauf que mon pendentif « Triforce » m’a brûlé.
-Triforce ?
-Oui, c’est ce mot. Sinon, il faut qu’on soit attentif, car on nous recherche.
-Et pourquoi ? On n’a rien fait de mal.
-Il paraît qu’on est trop encombrant.
-Tu crois qu’on veut nous tuer ?
-Je ne sais pas Yuki. Je vais te laisser, car je vais apprendre mes leçons.
-Bonne révisions, Link.
-Oh ! Yuki ! Es-ce que je peux allé chez toi cet après-midi ?
-Sans problème, tu sais que tu es toujours le bienvenu.
-D’accord, alors on se voit toujours à la même heure.
-On ne change pas les habitudes. A tout à, l’heure, Link.
- A tout à l’heure.
Je raccroche, je vais dans ma chambre, je me mets à réviser pour le contrôle de sciences physiques qui a lieu demain. Je ne comprends rien à ses leçons. Dès que j’ai fini, je regarde l’hamster qui est en train de dormir, je m’approche, j’aperçois un mot, j’ouvre la cage, je le prends et je le lis :
« Premier avertissement
Arrête d’écouter les conseils de l’autre abruti, sinon nous tuerons Link, cet adorable petit hamster qui porte ton prénom, et tu sais à quel point ta cousine y tient.
Réfléchie bien »

Je froisse le papier, je le jette à la poubelle. Je ne veux pas mettre Link en danger, je suis dans l’obligation d’écouter leur conseil, car moi aussi j’adore ce hamster. Mon cousin m’appelle pour passé à table.
Après le déjeuné, je me sauve à la station de métro, je vois l’inconnu qui m’a sauvé ce matin. Je lui explique ce qui va se passer pour l’hamster. Il me sourit en me disant que je dois lui apporter, il viendra au bon moment. Il disparaît comme tout à l’heure, le métro arrive.
En arrivant chez Yuki, je lui raconte tout ce qui s’est passé dans les moindres détails. Son petit frère arrive et tout ce qu’il trouve à dire, c’est :
-Pauvre hamster
J’ai failli le frappé, on dirait qu’il s’en fout, j’ai failli mourir, mais bon…….. Je ne vais pas en faire un plat d’haricot vert.
-Ne t’en fait pas Tomoki, tout va bien se passer pour lui. Sinon il n’y a pas que lui qui est en danger, nous aussi on l’est.
-Yuki me l’a dit, mais je me demande ce qu’on a fait.
-Je crois que tout le monde se le demande.
-Oui, je pense aussi, me dit Yuki.
-Au faîtes, Link, heureusement que tu as écouté les infos sur ton radio-réveil, car toutes les personnes qui y sont allés ont disparus.
-On peut dire que vous avez eu de la chance. Qu’est-ce que vous ne ferez pas sans moi ?
-On y serait allé, et on aurait disparu.
-Exact, Tomoki.
Yuki m’entraîne dans sa chambre, et me montre son poisson. Il me dit qu’il l’a appelé Ponta, ce qui n’est pas très étonnant pour Yuki, il aime tant les sucreries ainsi que les boissons. En tournant la tête vers la fenêtre, j’aperçois un mot. J’ouvre la fenêtre, je prends la lettre, je referme la fenêtre. Mon cousin s’amuse tellement avec son poisson qu’il n’a pas fais attention à moi, je lis la missive :
« Link, je t’attends ce soir ! Je ne serais pas loin de chez toi, on ira ensemble pour vacciner l’hamster. Préviens Ldz, il ne faut pas qu’elle s’inquiète. A tout à l’heure, Link. »

A cinq heures du soir, je pars de chez Yuki et Tomoki, puis je reprends le métro, en espérant qu’il n’y aura pas le même problème que ce matin. J’ai eu de la chance, car j’ai pus rentrer chez moi sans problème. Je cours jusqu’à la maison de ma cousine, lorsque quelqu’un me prends et m’entraîne sous le porche de l’église. Je me débats pour qu’il me lâche, mais comme ça ne sert à rien, car il ne lâche pas prise, je m’arrête pour reprendre mon souffle.
-Calme toi, Link ! Ce n’est que moi.
Il me lâche, je me retourne, je lui fais un grand sourire.
-Ecoute moi bien, Link ! Essaye de te comporté correctement, tu ne courrais pas avant.
-Oui, je sais ! Mais c’est plus fort que moi, j’ai l’impression qu’on me suit.
-Va chercher l’hamster, on va le conduire chez le vétérinaire.
Je lui fais un signe de tête affirmatif, je court jusqu’à la maison de Ld. J’ouvre la porte d’entrée, la deuxième, je monte les escaliers et j’ouvre la troisième qui m’amène dans l’appartement. Je vais dans ma chambre, je fais la maison de voyage de l’hamster, je le réveille, il a failli me mordre. Je le mets dans sa boîte. Je redescends les escaliers, je vais sous le porche de l’église, je lui donne, il me tapote la tête, il disparaît. Je retourne chez ma cousine avec la tête baissée, je vais dans ma chambre et je vois un mot, je le lis :
« Merci, Link ! Il sera en sécurité avec moi. Ne pleure pas, quand tout sera fini je te le rendrais. Un conseil évite de dormir en cours, c’est à cause de ça que tu n’arrives pas à comprendre certaines leçons. Je te souhaite une bonne nuit, je te donnerais d’autres conseils demain matin. »

Je regarde la cage de Link, j’éteins la lumière, je m’endors en me disant que tout ceci n’est qu’un arrive. Toute cette histoire ma coupé l’appétit.
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Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Empty
MessageSujet: Re: Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 -   Vieux texte de 5 ans - chapitre 1 - Icon_minitimeVen 12 Fév 2010, 15:14

Chapitre 2

Le réveil a été très dur, je me suis dépêché à prendre toutes mes affaires, puis je cours en direction du métro. Je ne vois pas mes deux cousins, je pense qu'ils sont déjà sur place. Et comme par hasard le métro qui me permet d'aller au lycée prend tout son temps, il y a beaucoup de monde sur le quai, dès qu'il arrive, je me faufile jusqu'à la porte du fond, c'est la première fois que je vois autant de monde. Arrivé à ma station, je dus :
-Pardon ! Excusez-moi
Puis je me dépêche, j'ai de la chance tous les feux sont verts pour moi, dès que j'arrive devant la salle de dessin, je reprends mon souffle, et j'avais complètement oublié que ce professeur arrive toujours en retard.
-Tu as eu un problème de métro, Link ? Me demande la déléguée de la classe.
-Non, problème de réveil.
-Évite de te coucher tard.
-Je me suis endormi vers 20h00.
-Tu manques de sommeil alors.
-Sûrement.
Puis elle retourne voir sa meilleure amie, madame la proviseur arrive, et nous demande si on a vu Yuki et Tomoki.
-D'habitude ils arrivent avec Link, répond la déléguée du deuxième groupe.
-Je ne les ai pas vu à la station de métro, j'ai cru qu'ils étaient arrivés au lycée.
-C'est vrai que tu n'habites pas trop loin de chez eux, Link.
-Si ce n'est pas indiscret, pourquoi voulez-vous les voir ?
Madame la proviseur me regarde bizarrement, puis elle s'en va en nous disant qu'on n'avait pas dessin, ni français. Tout le monde est ravi, même si on s'est levé pour rien, en retournant chez ma cousine, je me suis demandé pourquoi Madame la proviseur m'a regardé de cette façon, et je me suis demandé ce qu'avait fait mes cousins pour qu'elle veuille les voir. Je décide de descendre à la station de Yuki et Tomoki et d'aller chez eux. Je sonne. Personne ne vient ouvrir, je pousse la porte, elle est ouverte, je rentre et je remarque qu'il y a eu des traces de lutte, je crie les prénoms de mes cousins, aucune réponse. Je vais dans la chambre de Yuki et regarde sous son lit, car il adore se caché là. Miracle ! Il est là, je le tire. Il tremble encore.
-Ca va Yuki, ce n'est que moi.
Il me regarde, puis il me sert contre lui, je lui demande ce qui s'est passé.
-Des gens sont arrivés, j'ai entendu des bruits étranges, comme si on avait basculé un de nos meubles, ma mère criait, je me suis caché ici, j'ai cru qu'ils étaient revenus. Tu as raison, Link, nous ne sommes plus en sécurité.
-Je n'ai pas vu ta mère, quand je suis rentré.
-J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé.
-Où est Tomoki ?
-Derrière mon bureau. Il s'est précipité dans ma chambre, puis il s'est caché, car on pense qu'on nous recherche.
-Nous sommes tous les trois en danger, Link, dit Tomoki.
Tomoki sort de sa cachette. Je leur explique que la proviseur les recherche.
-Pourquoi nous recherche t'elle ?
-Je l'ignore, Yuki. Je lui ai posé la question, elle m'a regardé bizarrement puis elle est partie en nous disant qu'on n'avait que sciences physiques.
-Oh ! Non ! Je n'ai rien compris à sa leçon, je risque d'avoir une mauvaise note.
-Et moi donc, Yuki.
-Il faut que j'aille en cours, tout le monde doit être triste, car je ne suis pas là.
-Je pense que tu iras pour 10h00, Tomoki, et puis tu dis à tes camarades que tu ne te sentais pas bien.
-J'y avais pensé, Link.
Tomoki va dans sa chambre pour préparer ses affaires, quant à Yuki il veut aller chez ma cousine, car il ne sait pas faire la cuisine. Je lui demande si je peux prendre son téléphone, il me répond que je peux. Je compose le numéro de ma cousine, c'est son frère qui décroche, je lui dis que je serais avec Yuki pour manger, il me répond que je trouverais tout dans le congélateur, il raccroche après m'avoir dis au revoir. Je dis à Yuki que c'est bon, je dis au revoir à Tomoki qui s'apprête à partir. En arrivant chez ma cousine, je vois une lettre, je la prend puis je dis à Yuki de regardé ce qu'il y a à manger et qu'il vient me voir dans ma chambre. Il se précipite dans la cuisine, et moi dans la salle de télé, dès que je vois la cage vide de Link, je me mets à pleurer et j'espère qu'il est heureux. Je déplie la lettre, et je la lis :
« Il est sympathique comme tout cet hamster, c'est une vraie crème, tu pourras le dire à Ldz, je suis sûre qu'elle sera contente d'avoir des nouvelles de son hamster. Un conseil protège tes cousins, il ne faut pas qu'ils aillent voir la proviseur de ton établissement, c'est un piège ! Je sais que Tomoki est allé en cours, je vais essayez de lui dire. Bonne chance pour ton contrôle, Link. »

-Il rigole j'espère.
Je sursaute, je n'avais pas remarqué que Yuki était à côté de moi.
-Je ne pense pas, ses conseils sont toujours corrects.
-J'espère qu'il mettra Tomoki au courant à temps.
-Je l'espère aussi. En tout cas, l'hamster va bien.
-Mais pourquoi lui as-tu donné cette petite bête ? Et si ta cousine l'apprenait.
-Je lui ai dis que je l'avais prêté à un ami.
-Peut-être qu'il le maltraite.
-Je ne pense pas, et puis les personnes qui nous recherchent ont voulu le tuer.
-Qui te dis que se sont les mêmes personnes ?
-Mon instinct.
-D'accord, si tu le dis. On regarde quoi pendant qu'on mange ?
-Pas question de manger ici !
-D'accord, Link, après tout c'est ta chambre.
-Tu as trouvé quelque chose à manger ?
-Des hamburgers congelés, et puis il y a du Ponta.
-Je te vois venir, Yuki, on mange pour midi ?
-D'accord, Link.
Nous courrons dans la cuisine, et nous encourageons les petits primaires qui jouent au foot, heureusement que la fenêtre est fermée, sinon ils se seraient demandés d'où venaient ces cris, surtout qu'ils ne regardent jamais en l'air. Puis nous nous mettons à table et ensuite nous avons regardé un DVD qu'on a emprunté à la bibliothèque, on a bien rigolé, le pire c'est qu'on n'a pas compris l'histoire, il faut dire que les trucages sont voyants, et souvent marrant. Ensuite nous partons pour le contrôle de sciences physiques. Il manque le groupe de copine de la déléguée du deuxième groupe, quelle bande de sécheuse. Sinon le contrôle est très dur, la seule chose à laquelle j'y arrive se sont les stabilisation des formules, je ne me souviens plus du nom exact, par exemple on a : H+O->H²O, on rajoute un 2 devant le H, et ça donne du H²O. Tout d'un coup, madame la proviseur arrive, tout le monde se lève. Yuki commence à avoir peur, je lui glisse un mot que j'avais écrit pendant le contrôle, je lui ai mis :
« Si la proviseur arrive, suis la, puis dès que tu passes devant les toilettes, rentres et enfermes toi à clé. Je viendrais te chercher. »

Yuki se tourne vers moi et me souris. La directrice demande mon cousin, il va à la porte, puis elle s'excuse d'avoir perturbé le cours. Puis, tout le monde se rassoit et nous continuons notre contrôle. À la fin de l'heure, je vais aux toilettes et j'appelle Yuki, il ne répond pas. Pris de panique je fais toutes les toilettes du bahut, mais sans résultat. Je vais devant mon lycée et j'attends.
Personne ne vient, je commence à être inquiet, en regardant mes chaussures, je remarque qu'il y a un papier qui est coincée sous l'une d'elle, je le prends et je le lis :
« Ca ne sert à rien d'attendre tes cousins, ça fait longtemps qu'ils sont retournés chez eux. Ton idée était très bien, mais tu as oublié un détail, la proviseur le tenait par le bras pour qu'il ne s'échappe pas. Du coup j'ai été dans l'obligation d'intervenir, et je l'ai ramené chez lui ainsi que son petit frère. Tu peux toujours appelé chez eux, si tu ne me crois pas. À bientôt, Link ! »

Je vais dans une cabine téléphonique, et je compose le numéro de mes cousins, ils sont chez eux quelle chance. Je leur demande si je peux aller chez eux.
-Vaudrait mieux que tu rentres chez toi, ton oncle et ta tante doivent s'inquiéter de ton retard.
-Oui, tu as raison, Yuki.
-Et puis, on se voit demain, j'espère qu'on ne viendra pas de nouveau nous voir. Toi, tu as de la chance on dirait qu'ils ignorent où tu habites.
-À mon avis ils savent, puisqu'ils ont voulu tuer Link.
-En tout cas on essayera d'être vigilent, et de faire attention à ce qu'on fait ou ce qu'ont dit. Ah ! Oui ! C'est vrai tu me l'avais déjà dit à propos de l'hamster. Tu n'as pas eu d'autres avertissements ?
-Non aucun, Tomoki, il faut dire que je suis tellement rusé, qu'il n'oserait pas me mettre d'autres avertissements.
-On ne sait jamais. Ils ont quand même failli nous enlever.
-Vous me direz tout ça demain, car je n'ai presque plus d'unité.
-À demain, Link.
-À demain, Yuki et Tomoki.
Je raccroche, ça me fait bizarre de prendre le métro tout seul, d'habitude il y a mes deux cousins avec moi. Pendant tout le trajet, j'ai regardé les gens descendre et monter. Puis arrivé à ma station, je descends et je marche tranquillement jusqu'à la maison de ma cousine. Je rentre et je vais dans ma chambre, ma cousine joue cette fois-ci à Four Sword Plus.
-Coucou, Link. Comment va l'hamster ?
-Très bien, Ld, il m'a dit qu'il est très sympathique et que c'est une vraie crème. Il n'a jamais vu un hamster comme ça.
-J'espère qu'il s'en occupe bien.
-Très bien, il joue souvent avec lui.
-Il me le rend quand ?
-Je l'ignore, il faut que je lui demande.
-J'espère que se sera bientôt.
-Moi aussi, il me manque beaucoup.
-Je vais te laisser réviser. Surtout ne touche à rien, promis ?
-Promis !
Après avoir appuyer sur pause et éteint la télé, elle se dirige dans sa chambre. Puis je frappe à la porte de cette dernière.
-Qui c'est ?
-C'est moi.
-Entre, Link.
Je déteste sa chambre, il y a partout des Link, il suffit de voir la porte de sa chambre pour comprendre. Je rentre quand même, et je vais à son bureau, et comme d'habitude elle dessine.
-Que veux tu savoir ?
-Es-ce que tu connais quelqu'un qui te surnomme Ldz ?
-Non, je ne connais personne qui m'appelle comme ça, pourquoi ?
-Pour savoir tout simplement.
-J'ai peut-être un admirateur secret.
-Sûrement, Ld.
Je m'en vais en la laissant croire tout ce qu'elle veut, et je me mets à réviser mes leçons, en feuilletant mes cahiers j'aperçois une autre lettre, je la prends et je la lis :
« Tu vois tes cousins sont en bonne santé, comme je te l'ai dit. Je sais que tu te demandes qui je suis, je te le dirais quand tout sera redevenu normal pas avant, je suis désolé de te faire attendre jusque là, mais c'est pour ton bien. Je te souhaite une bonne nuit, Link. »

Ces messages commencent à devenir de plus en plus difficile à comprendre. Après le dîner je me lave et je vais directement me couché, mais avant j'ai essayé de jouer à Four Sword Plus, je n'ai rien compris à ce qu'il fallait faire, puis j'ai arrêté, et je me demande comment fait ma cousine pour adorer ce jeu, de toute façon son préféré c'est Majora's Mask, il faudrait que je vois à quoi ça ressemble, je finis par m'endormir.
Le réveil a été moins difficile, j'en profite pour prendre un bon petit déjeuné, pour après prendre la direction du métro. Mes cousins m'attendent comme d'habitude à leur station, dès qu'ils m'ont vu leur faire un petit coucou, ils se précipitent à rentrer, et ils s'assoient devant moi.
-Heureusement que tu nous a fait signe, car on est encore endormie, me dit Tomoki.
-Et comme on est tout seul, on ignore ce qui peut nous arriver, renchérit Yuki.
-Je peux demander à ma cousine si elle peut vous hébergez.
-Ce serait plutôt à ton oncle et ta tante.
-Oui, c'est le mot correct.
-Yuki ne t'a pas raconté ce qui s'est passé hier.
-Si, mais pas en détail.
-Après t'avoir quitté, la proviseur m'a prit par le bras ainsi que mon petit frère, de sorte qu'on ne pouvait pas nous échappé. Elle disait tout le temps : « Notre chef va être contente, après se sera au tours de Link, et j'aurais enfin mon augmentation. » On ne sait pas trop de qui elle parlait. Puis ton conseillé apparaît et nous ramène chez nous. Il nous explique que nous devons t'écouter, car il donne ses conseils qu'à toi.
-Il ne vous a pas dit se qui se passait ?
-On l'a deviné, quelqu'un nous recherche.
-Je l'ai deviné aussi Yuki, mais pourquoi ? Qu'avons-nous à nous reproché ?
-Peut-être à cause de notre Triforce.
-Tomoki n'a pas tord, Link, On est les seuls à en avoir une, et tu as aussi un pendentif.
-Tu crois qu'on recherche mon pendentif ?
-Je pense, mais ce qui est étrange, c'est que tu sois en dernier et nous en premier.
-Je n'y suis pour rien.
-Hey ! On descend là, dit Tomoki.
On se précipite hors du métro, puis arrivé sur le quai nous reprenons notre discussion, en attendant notre « train ».
-Je sais très bien que tu n'y es pour rien, mais il faut savoir pourquoi toi en dernier et nous en premier.
-Peut-être qu'on est trop naïf, Yuki, regarde quand Link nous a dit que le film était un piège, on ne l'a pas cru. Heureusement qu'il a joué avec nos points faibles, car j'ignore où on serait à l'heure qu'il est.
-Il vaudrait mieux qu'on pense à autre chose, dis-je.
-Comme au cours d'anglais, suivi de deux heures de français et d'une heure de mathématiques.
-Au moins on finit à 15h00, c'est déjà pas mal, non ?
-Vous en avez de la chance, je finis à 17h00, dit Tomoki.
-Je devrais prévenir mon oncle et ma tante à l'heure du repas, pour savoir si vous pouvez dormir chez eux.
-Et puis, il faut qu'on aille rechercher mon petit frère.
-Ne vous en faîtes pas, je rentrerais avec des amis.
-Pas question, Tomoki, on va trouver une solution, n'est-ce pas Link ?
-J'y réfléchi.
Le métro arrive, on monte et pendant tout le trajet jusqu'à notre lycée j'y réfléchi. Je bouscule un élève ce qui me permet de redescendre sur terre.
-Qu'est-ce que tu as le morveux ?
-Rien du tout, je m'excuse de vous avoir bousculez.
-De toute façon tu ne peux pas continué plus loin.
-Et pourquoi ?
-Parce qu'il y a une grève, ça a été annoncé ce matin à la radio, et elle va durer toute la journée.
-Link, on dirait que le problème : « Tomoki » est résolu.
-Tu as raison, Yuki. Mais quelque chose me dit qu'on devrait attendre.
Je mets mes mains dans mes poches, j'en tire une lettre, je la déplie et mes deux cousins lisent par-dessus mon épaule, il y écrit :
« Comme tu le remarques il y a une grève devant ton lycée, ne reste pas car ça va se gâter. Rentre chez toi, cours et ne te retournes pas. J'espère que tu auras tes métros à temps et surtout tout de suite. Je t'attends à ta station, ainsi que tes deux cousins. À tout de suit, Link. »

Nous courrons tous les trois sans nous retournés jusqu'au métro, quelle chance nous l'avons tout de suite, arrivé à notre station de changement nous voyons que le prochain train arrive dans 5 minutes, nous sommes tellement essoufflés que nous décidons de nous asseoir et de nous reposé.
-Je me demande bien ce qu'il va nous dire, commence Yuki.
-Il va peut-être nous expliquer ce qui se passe.
-Peut-être, Link.
-En tout cas, il donnera son identité plus tard, c'est pour mon bien selon lui.
-Mouais, je trouve ça étrange.
-Pourquoi, Yuki ?
-Parce qu'il va donner son identité plus tard, car selon lui ça peut te perturbé, Link. C'est pour ça que je trouve ça étrange.
-Peut-être que Link se demanderait toujours ce qui arrive à son conseillé, et du coup il n'écouterais plus en cours.
-Si tu le dis, Tomoki.
-Je pense que Tomoki n'a pas tord. Je veux que tout redevienne normal.
-Nous aussi, Link. Mais ce n'est pas en restant ici que ça va changer.
-Peut-être qu'on l'aide sans nous en rendre compte.
Notre métro arrive, nous montons, je laisse mes cousins discutés entre eux, pendant ce temps, je regarde mon portefeuille remplit de photo de famille. Tout d'un coup les lumières s'éteignent dans le tunnel et dans le métro. J'entends des gens criés, puis ma Triforce se met à me brûlé, je me mets à crié de douleurs, je sens que quelque chose me frôle, je décide de ne pas bouger et d'évité de crié, la chose s'en va et petit à petit le courrant revient, et ma Triforce me fait de moins en moins mal. Mes deux cousins sortent de leur cachette, tout de suite après Tomoki court vers moi et me sert.
-Link, se sont eux qui sont venus chez nous, ils détestent la lumière.
-Qu'est-ce que tu racontes, Yuki ?
-La vérité, Link.
-Ils nous recherchent, alors.
-On dirait plutôt qu'ils essayent de nous reconnaître.
-Ca va mieux, Link ? Me demande Tomoki après avoir dégagé sa tête.
-Oui, je vais mieux, on m'a prévenu que ma Triforce me brûlerais dès qu'un danger n'est pas loin.
-J'espère qu'on ne t'as rien pris, Link.
Je commence à fouiller dans mes poches, et je ne retrouve plus mon portefeuille avec toutes mes photos de famille, je regarde sous les fauteuils au cas où il serait tombé, je ne le retrouve pas. Je commence à pleurer, mes cousins essayent de me réconforter, dès que j'arrive à ma station, je saute dans les bras de mon sauveur et je lui explique mon malheur.
-Calme toi, Link !
-Il faut comprendre ce pauvre Link, c'est les seules photos de sa véritable famille, dit Tomoki.
-Surtout que tout le monde lui dit que son père ne peut pas être le Héros du jeu vidéo Zelda, renchérit Yuki.
-Mais personne ne me croit, pourtant je suis sur les photos, dis-je.
Mon sauveur me repose par terre, et je pense qu'il me regarde, puis il me tend Link l'hamster.
-Il est mignon cet hamster, me dit-il.
-C'est fini ? Tout est redevenu normal ?
-Non, Link, mais disons que ça commence à devenir dangereux pour moi.
-C'est pour ça qu'on est venu ?
-Pas du tout, Yuki, c'est que je dois vous donnez vos affaires personnelles, pour vous protégez des dangers qui vous entoure.
Il donne à chacun un bouclier miroir et Excalibur. Puis il donne à Yuki un Sceptre des Saisons, à Tomoki un Livre des Secrets et à moi un Ocarina du Temps.
-Voilà ! Vous êtes équipés contre tous les dangers.
-Comment on s'en sert ?
-C'est très simple, Yuki, avec ton Sceptre tu peux invoquer les Saisons, et tu pourras attaquer tes ennemis avec les Saisons qu'ils aiment le moins. Quant à Tomoki, avec le Livre des Secrets, tu pourras trouver un sort qui puisse éclairé un endroit, vous protégez et pour que tu dormes mieux la nuit, je sais que tu fais des cauchemars.
-Enfin, Link, avec l'Ocarina du Temps tu peux voyager dans le Temps, et te téléporté à un endroit.
-Pourrais-je avoir la partition ?
-Tu trouveras les notes par toi-même.
-Je ne fais pas de musique, et encore moins de l'ocarina.
-Moi non plus je n'en ai jamais fait avant, bizarrement je connaissais les notes de musique, dès qu'on me donnait une mélodie, j'arrivais à la reproduire. Tu y arriveras, Link.
-Attendez, vous voulez dire que cet instrument vous appartenait ?
-Je n'ai jamais dit ça, Link.
-Est-ce que vous faîtes parti de la véritable famille de Link ?
-Qu'est-ce qui te fais dire ça, Yuki ?
-Après nous avoir raconté notre vie pénible, car bien sûr on ne vous croyait pas quand vous avez dit que vous connaissez notre histoire. Et puis, sans qu'on vous le dise vous avez reconnu Link, et de plus vous connaissez son prénom.
-Tu es très observateur, Yuki.
-Vous faîtes donc parti de ma famille ? Lui demandais-je avec mon regard mignon.
-Bon, je vais te le dire Link, je…
Mais à ce moment là quelqu'un m'interpelle, je me penche sur le côté, je vois une personne qui est habillée comme mon sauveur. Un moment elle retire sa capuche, c'est une elfe plutôt jolie. Tout d'un coup elle me fait penser à Zelda, déjà parce qu'elle a le même physique, mais en plus la même coiffure. J'ai remarqué qu'elle tient mon portefeuille, je décide de courir pour le récupérer, mais mon sauveur me retient par le col. Elle s'avance tranquillement puis elle se poste devant nous, je n'avais qu'à tendre la main pour récupérer mon bien le plus précieux, mais j'ai préféré attendre.
-On dirait que cet objet t'appartiens, me dit-elle.
-Oui, il est à moi pourrais je le ravoir ?
-Et si je ne veux pas ?
-Je t'en supplie rend le lui, lui demande mon sauveur.
-Tu ne vas pas t'y mettre, c'est de sa faute, il l'a laissé traîner.
JE NE L'AI PAS LAISSÉ TRAÎNER ! Lui criais-je.
-C'est qu'il s'énerve le petit Link.
-Vous… Vous… Connaissez mon prénom ?
-Tout le monde connaît ton prénom, surtout que ton père t'a lâchement abandonné.
-Il ne m'a pas abandonné !
-C'est ce que tu crois, Link.
-Link n'a pas tord, dit Tomoki en lisant son Livre, son père ne l'a pas abandonner, mais il l'a protégé en le mettant dans une famille adoptive.
-Tu crois qu'il l'a protégé ?
-Heu… Avant peut-être.
Elle me regarde, je sers Link l'hamster contre moi.
-Il est mignon ce petit hamster. Comment se nomme t'il ?
-Tomy, on est allé le vacciné, c'est pour ça qu'il est un peu endormie.
Je souris à Yuki, pour une fois qu'il appelle un animal autrement que par le nom de ses boissons ou friandises préférés. Tomoki essaye de faire croire qu'il y a quelqu'un derrière elle, mais ça ne marche pas. Un moment je sursaute, et je lui dis tout en bégayant qu'un zombie est derrière elle, la jeune elfe se retourne, j'en profite pour reprendre mon portefeuille, puis je le cache. Dès qu'elle se retourne, elle remarque que mon objet n'est plus dans ses mains, puis Tomoki lui dit qu'un voleur l'a pris et qu'il est parti avec. Elle disparaît, et nous espérons qu'on ne la reverra pas de sitôt. Puis je me tourne vers mon sauveur, mais ce dernier était parti à son tour. Puis en arrivant chez ma cousine, je vois une lumière bleue, violette et bleu violacée dans ma chambre. Nous courrons, nous entrons et on aperçoit trois bocaux, nous décidons de les ouvrir. La porte de ma chambre se referme, j'essaye de l'ouvrir, impossible ! Une poussière de ces trois couleurs se forment, nous nous recroquevillons, puis quand tout semble redevenu normal, je regarde et j'aperçois trois boules lumineuses devant nous. Je secoue gentiment mes cousins, puis je me lève.
-Bonjour ! Je me nomme Link, et voici mes deux cousins Yuki et Tomoki.
-Enchanté Link ! Je me nomme Navi je suis ta fée.
-Vous êtes des fées ? Bizarre, je vous imaginais autrement.
J'entends du bruit dans le couloir, les trois fées se cachent derrière notre bouclier, puis nous faisions semblant de regarder la télé. Mon cousin rentre.
-C'est toi, Link, tu aurais put prévenir !
-Désolé ! Au fait, est-ce que Yuki et Tomoki peuvent dormir ici ? Ils sont seuls tu comprends ?
-Tu demanderas aux parents ce soir. Vous voulez manger quoi ?
-Comme tu veux, disons nous en chœur.
-D'accord ! Au fait, est-ce qu'il y a une fête costumée chez quelqu'un ? Car là, on dirait trois Link.
-Très drôle ! Lui dis-je.
Je le pousse dehors, je défais tout mon matériel, puis j'ai décidé avec mes cousins que nous nous entraînons tout l'après-midi.
Après le repas, nous sommes allés dans un square à l'ombre des regards indiscrets. Yuki s'exerce avec son Sceptre des Saisons sur un arbre, Tomoki essaye de se servir de son Livre des Secrets, quant à moi je joue de l'Ocarina. Nous nous sommes entraînés jusqu'au soir. Après le dîner, nous sommes allés dormir.
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